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Le Burkina accueille les dépouilles de ses six soldats tués au Mali
Publié le vendredi 10 juillet 2015  |  AFP
Casques
© Autre presse par D.R
Casques bleus burkinabè tués au Mali : les dépouilles rapatriées au Burkina
Jeudi 9 juillet 2015. Ouagadougou. Le Premier ministre et ministre en charge de la Défense nationale, Yacouba Isaac Zida, s`est incliné sur les dépouilles des six casques bleus burkinabè tués au Nord-Mali le 2 juillet dernier et qui ont été rapatriées pour être inhumées




Ouagadougou - Le Burkina Faso a accueilli jeudi les dépouilles de six soldats burkinabè tués le 2 juillet lors d’une embuscade tendu par des jihadistes dans le nord du Mali, a constaté l’AFP.

Recouverts du drapeau bleu des Nations unies et de celui du Burkina Faso - rouge et vert frappé d’une étoile dorée -, les six cercueils sont arrivés à l’aéroport international de Ouagadougou à bord d’un avion onusien.

Le Premier ministre Isaac Zida, confronté depuis dix jours à une forte opposition parmi les militaires, était présent mais ne s’est pas exprimé. Au moins un demi-millier de personnes, majoritairement des militaires, ont accueilli les dépouilles.

Les défunts ont été décorés à titre posthume de la Croix de la valeur militaire, "la plus haute distinction militaire" malienne, pour "leur contribution à la stabilisation" du pays, a déclaré le grand chancelier des
ordres du Mali, le colonel Salifou Koné.

"La mission va se poursuivre" et même s’intensifier, avec le déploiement d’un second bataillon burkinabè au Mali dans les prochaines semaines, a assuré le général Pingrénoma Zagré, chef d’Etat-major des armées burkinabè.

La Mission de l’ONU au Mali (Minusma), à laquelle les six Casques bleus appartenaient, "se prépare à faire face à d’autres attaques" après celle qui leur a coûté la vie, a observé son commandant, le général Michael Anker Lollesgaard.

Les six soldats, qui seront enterrés vendredi en présence du président burkinabè Michel Kafando, sont tombés le 2 juillet dans une embuscade tendue à 45 kilomètres de Tombouctou, alors qu’ils rentraient à leur base.

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué cette attaque.

La Minusma a perdu 35 militaires dans des attaques (attentats-suicides, mines, embuscades, tirs de mortier et roquettes) depuis son déploiement en juillet 2013, ce qui en fait l’opération de maintien de la paix de l’ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie dans les années 1990.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, dont Aqmi et Ansar Dine, après la déroute de l’armée face à une rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

roh/jf/tsz


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