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Le Quotidien N° 732 du 3/4/2013

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Les ‘’maçons chinois’’ déjà sur le site de l’usine
Publié le mercredi 3 avril 2013   |  Le Quotidien




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Les responsables de la cimenterie Cimburkina ont organisé une conférence de presse le mardi 2 avril 2013 à Ouagadougou. Cette rencontre visait à faire le point sur le niveau d’avancement des travaux d’implantation de la future usine de broyage de clinker, filiale du groupe Heidelberg cement, la 3e cimenterie mondiale.
Face à la presse, il y avait David Depoutot, le chef de projet, et son adjoint Toussaint Bamouni. Une projection power point qui présente dans les détails les activités de la société, depuis les travaux de prospection, jusqu’à aujourd’hui, quelques dix mois après la pose de la première pierre de l’usine, y compris également les activités prévues dans le cadre du fonctionnement proprement parlant de la future usine.
D’entrée de jeu, l’adjoint chef de projet, Toussaint Bamouni, expliquant la vision de Cimburkina, a confié qu’il s’agit d’une société de droit burkinabè promue par le groupe allemand Heidelberg cement, la 3e cimenterie mondiale et qui détient 55% des actions ; les partenaires de Heidelberg cement groupe sont des opérateurs économiques nationaux, principalement Inoussa Kanazoé du groupe Kanis international.
Installée dans la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou, Cimburkina est un centre de broyage de clinker devant produire autour de 650 000 tonnes de ciment par an. A l’heure actuelle, a expliqué David Depoutot, toutes les formalités administratives sont déjà conclues. L’étude environnementale a également été approuvée. Du reste, sur ce plan, les promoteurs de Cimburkina rassurent quant à la préoccupation de certains voisins concernant notamment les risques de propagation de la poussière pendant l’activité de l’usine. Ils promettent l’installation d’un filtre géant ultra moderne, à l’image de l’usine elle-même.
Pour le moment, il n’y a qu’une simple clôture délimitant le site de Cimburkina. Mais la société se donne jusqu’en avril 2014 pour la fabrication du premier sac de ciment. En entendant, des ouvriers chinois, représentant le groupe SINOMA, chargé de la construction de l’usine, sont déjà sur place et ont même démarré la construction de leurs logements ; il s’agit d’une cité qui jouxte le site de l’usine.
La présence de Cimburkina contribuera énormément à combler le déficit d’approvisionnement en ciment au plan local. Et comme innovation en matière de fabrication de ciment, Cimburkina fait dans la haute technologie, en utilisant parmi ses intrants, une matière locale, le calcaire dolomitique, extrait précisément dans la région des Haut-bassins, notamment à Dandé. Les résultats des tests sur cette matière, tests réalisés dans plusieurs pays, au Togo, au Burkina, au Ghana, en Allemagne, ont prouvé qu’elle donne lieu à un ciment de haute qualité, nettement supérieure à bien d’autres distribués dans la sous-région.
Mais au-delà, la société se positionne également comme un grand pourvoyeur d’emplois, avec de surcroît un personnel composé jusqu’à 90% de nationaux .

Par Lassina Fabrice SANOU

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