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Risques sur l’utilisation des OGM : L’Agence nationale de Biosécurité veille au grain (responsable)
Publié le vendredi 10 juillet 2015  |  AIB
Manifestation
© Autre presse par DR
Manifestation contre les OGM à Ouagadougou
Samedi 23 mai 2015.Ouagadougou. Plusieurs Organisations de la société civile (OSC) regroupées au sein d`un collectif participent à la marche mondiale contre l`emploi des Organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l`agriculture




Ouagadougou - Face à la levée de boucliers contre les OGM, l’Agence nationale de Biosécurité a assuré mercredi, qu’elle évalue progressivement les risques liés à l’utilisation de ces organismes, avant d’autoriser leur culture à grande échelle.

« Le seul produit OGM (organisme génétiquement modifié) autorisé au Burkina pour être dans l’environnement c'est-à-dire au niveau des producteurs, est le coton bt », a expliqué la directrice de l’Agence nationale de Biosécurité (ANB), Pr Chantal Zoungrana/Kaboré, lors d’un atelier à des organisations de la société civile et à des journalistes.

«D’autres produits OGM se trouvent au Burkina Faso, mais en milieu confiné, c'est-à-dire dans le domaine de la recherche», a-t-elle ajouté, précisant que leur utilisation en milieu confiné, vise «à évaluer les différents aspects» qui va permettre à sa structure «de se prononcer quant à la sécurité de ces produits ».

Le samedi 23 mai dernier, plusieurs centaines de personnes, réunies au sein du Collectif citoyen pour l’agro-écologie, ont marché à Ouagadougou, contre les Organismes génétiquement modifiés (OGM), et « Monsanto », une firme multinationale américaine spécialisée dans la commercialisation des OGM.

Chantal Zoungrana a reconnu que les OGM présentent des risques potentiels, notamment aux plans environnemental, socio-économique et sanitaire (hommes et animaux).

Cependant, elle a rassuré que l’ANB exploitent les résultats «d’études effectuées progressivement chaque année», afin de voir «si la recherche peut passer à l’étape supérieure».

« Nous cheminons comme cela jusqu’à ce que nous puissions évaluer l’ensemble des risques et l’OGM ne sera autorisé que si le risque est réduit au minimum », a affirmé Pr Zoungrana.

La directrice, a, en outre reconnu des avantages de la biotechnologie moderne dans les domaines agricole, alimentaire et médical. Elle a notamment cité, la lutte contre les ravageurs et les maladies (virus et bactéries).

L’agence nationale de Biosécurité a été crée en 2005 et est l’Autorité nationale compétente pour toutes les questions de Biosécurité, dont notamment, la délivrance des autorisations d’utilisation des OGM.

Agence d’Information du Burkina

wis/ndt
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