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Un prêt de 51,46 milliards de FCFA de la Banque mondiale
Publié le vendredi 10 juillet 2015  |  Sidwaya
Jean
© Ambassade par DR
Jean Gustave Sanon, ministre de l`Economie et des Finances




Le ministre de l’Economie et des Finances, Jean Gustave Sanon et la représentante-résidente de la Banque mondiale, Mercy Tembom, ont signé deux conventions de financement d’un montant total de 87 millions de dollars USD, soit environ 51,46 milliards de FCFA, le mercredi 8 juillet 2015. La première est un crédit régional pour la facilitation du commerce et la compétitivité entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. La seconde sera consacrée à la lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées.

La Banque mondiale a accordé deux crédits au Burkina Faso, le mercredi 8 juillet 2015. La première enveloppe, d’un montant de 50 millions de dollars US, soit environ 30 milliards de FCFA, va FINANCER le programme pour la facilitation du commerce et de la compétitivité entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Cet appui a pour objectif de lever les barrières aux échanges de marchandises entre les deux pays. En effet, comme l’a relevé le ministre de la Santé, Amédée Prosper Djiguimdé, représentant le gouvernement, le corridor Ouagadougou-Abidjan, le plus important pour le transit des marchandises burkinabè, est paradoxalement celui sur lequel le coût de transport est plus élevé (50% par rapport aux autres selon plusieurs études). Pour la représentante-résidente de la Banque mondiale, Mercy Tembom, son institution entend par cet appui budgétaire accompagner le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre d’un programme de réformes. « Ces réformes visent une meilleure organisation du secteur des transports à travers l’introduction de nouveaux critères de recrutement des chauffeurs routiers, la mise en place des dispositifs pour le respect de la réglementation tels que les normes de charge à l’essieu », a-telle déclaré. En outre, les réformes visent à assurer une meilleure accessibilité des contrats de transport aux camionneurs et la réduction des frais de manutention et des taxes de port à Abidjan pour faciliter l’accès aux ports. Au terme de la mise en œuvre du programme, les délais de franchissement des frontières entre les deux pays devraient être réduits. En effet, il prévoit la modernisation de la gestion des postes-frontières, la coordination entre les agences concernées ainsi que l’application de procédures de transit plus efficaces. Mercy Tembom s’est dit confiante du succès du programme, du fait que le ministre de l’Economie et des Finances de la Côte d’Ivoire a choisi la même date pour signer la convention de l’appui budgétaire régional avec le directeur des opérations de la Banque.
Le second prêt d’un montant de 37 millions de dollars US, soit environ 21,46 milliards de FCFA, sera consacré au financement du projet « paludisme et maladies tropicales négligées ». Ce projet a pour objectif de réduire, de façon significative, l’incidence du paludisme au Burkina Faso et faire en sorte qu’il ne soit plus un problème de santé publique. « Le paludisme constitue la première cause d’hospitalisation et de décès au Burkina Faso. Il est donc important que de nouvelles stratégies entrant dans le cadre de la lutte puissent être initiées », a affirmé le ministre de la Santé. Concernant les maladies tropicales négligées, à savoir la filariose lymphatique, l’onchocercose, la schistosomiase, les vers intestinaux et le trachome, le projet vise à les éradiquer afin que les populations puissent s’adonner aux activités génératrices de revenus. Le projet « paludisme et maladies tropicales négligées » couvre également le Mali et le Niger. Il comporte 3 composantes : le soutien à la collaboration régionale, le soutien du Burkina Faso pour les actions communautaires dans le cadre du contrôle et l’éradication des maladies dans les zones frontalières et le renforcement des capacités institutionnelles. « La mise en œuvre de ce projet permettra sans nul doute d’accélérer l’atteinte des objectifs mondiaux de contrôle du paludisme et d’élimination des maladies tropicales négligées à l’horizon 2020 », a conclu Amédée Prosper Djiguimdé.

Nadège YE
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