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Sidwaya N° 7388 du 3/4/2013

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ONU : Dialogue interactif sur «la coopération dans le domaine de l’eau»
Publié le mercredi 3 avril 2013   |  Sidwaya


Dialogue
© Sidwaya par DR
Dialogue interactif sur «la coopération dans le domaine de l’eau» : le ministre de l’Eau, des Aménagements Hydrauliques et de l’Assainissement, Mme Mamounata Bélem/Ouédraogo participe au travaux
Jeudi 21 mars 2013. Siège des Nations unies.New York


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Sur invitation du président de l’Assemblée générale des Nations unies, S.E.M. Vuk Jeremic, le ministre de l’Eau, des Aménagements Hydrauliques et de l’Assainissement, Mme Mamounata Bélem/Ouédraogo, a, au nom du gouvernement du Burkina Faso, participé le 21 mars 2013, au siège des Nations unies à New York, à un dialogue interactif de haut niveau de l’Assemblée générale sur «La coopération dans le domaine de l’eau».

Organisé par l’Assemblée générale des Nations unies en collaboration avec l’UNESCO, l’ONU-Eau, le Département des Affaires économiques et sociales des Nations unies, ce dialogue interactif de haut niveau a connu la participation de plusieurs personnalités de haut rang, notamment le Premier ministre du Tadjikistan, des ministres, des responsables des Nations unies et des institutions onusiennes, de la société civile et du secteur privé.

Ce dialogue de haut niveau s’est tenu dans le contexte de la commémoration de deux événements majeurs, à savoir: 2013, Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau; le 20e anniversaire de la Journée mondiale de l’eau, lancée en 1993 et célébrée le 22 mars de chaque année. Il s’est déroulé au même moment que le Forum de haut niveau, à la Haye, consacré à la célébration de la journée internationale.

Le dialogue interactif de haut niveau tenu à New York avait pour objectif de faire prendre conscience par tous de l’importance de l’eau, des avantages de la coopération et des défis qu’elle représente et d’appréhender de manière holistique l’ensemble de la question. Il a été ponctué par deux panels, animés par d’éminentes personnalités du monde universitaire, de la recherche et des décideurs des Etats membres de l’ONU.

Le premier avait pour thème : «Préparer la voie : problèmes, défis, et opportunités pour la coopération dans le domaine de l’eau» ; et le second était intitulé : «Explorer les propositions, les stratégies et les solutions pour l’après 2015».

Des rapports scientifiques ont indiqué la disparition progressive de nombreuses sources d’eau douce, toute chose qui présage à l’avenir des difficultés énormes d’approvisionnement des populations. Déjà, plusieurs conflits liés à l’eau ont été dénombrés à travers le monde. La question était donc de savoir s’il fallait continuer à se battre pour l’eau ou coopérer à l’avenir ?

Selon les panelistes, il n’existerait pas de solution alternative : Il faut soit coopérer, collaborer et partager, soit se préparer à se battre âprement pour l’eau.

Plusieurs approches pragmatiques ont consisté à faire de la coopération et du développement des infrastructures en eau, une priorité pour le développement économique, environnemental et social des Etats.

Il a également été souligné que l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement, en termes d’accès et de disponibilité en eau, permettra d’atténuer et de résorber les problèmes dans plusieurs autres secteurs tels que ceux de la santé, de l’agriculture, de l’énergie, de l’éducation et même des infrastructures.

Intervenant dans le cadre de ce dialogue, Mme Mamounata Bélem/Ouédraogo, ministre de l’eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement a relevé que le succès de l’Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau et de la Journée mondiale de l’eau dépendaient de l’implication et des engagements d’un grand nombre d’acteurs, en particulier les enfants, les jeunes, les femmes, les secteurs économiques, la société civile, les organisations internationales et les organismes de financement internationaux.
Mme le ministre, a dans un esprit de partage d’expériences, cité parmi plusieurs autres exemples, la création de l’Agence de l’eau du bassin du Nakanbé, en 2007, qui a permis d’engager les acteurs de l’eau à une gestion concertée, intégrée, équilibrée et durable des ressources en eau du bassin.

Selon Mme Mamounata Bélem/Ouédraogo, «depuis toujours, l’eau est la cause d’innombrables conflits, qui peuvent surgir à tout moment. C’est pourquoi, il est essentiel que cette ressource fasse l’objet d’une gestion quantitative et qualitative efficace, exigeante dans ses objectifs et pragmatique dans ses moyens» «Nous devons nous engager plus que jamais pour que la ressource que constitue l’eau, fasse l’objet d’une gestion qui intègre les besoins des différents usagers et la disponibilité de la ressource dans un esprit d’équité et de durabilité» , a-t-elle souligné.

Ce dialogue interactif de haut niveau, a permis de dégager des pistes d’actions concrètes et innovantes dans le domaine de la coopération de l’eau, mais également les voies et moyens pour renforcer la coopération internationale entre les institutions, les utilisateurs, les secteurs sociaux et économiques et autres parties prenantes, répondant aux besoins futurs de l’humanité en eau.

Mission permanente
du Burkina Faso auprès
des Nations unies

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