Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Burkina : Des organisations de la société civile accusent le régime déchu «de vouloir faire tomber» la Transition
Publié le mercredi 8 juillet 2015  |  AIB




Ouagadougou - La Coordination des organisations de la société civile du Burkina Faso a accusé, lundi, l’ancien régime «de vouloir faire tomber» la Transition, suite à la crise qui oppose le Premier ministre et l’ex-garde du président déchu Blaise Compaoré, a-t-on appris, mardi.

«La réalité est que le régime déchu, recomposé en CDP-NAFA (Congrès pour la démocratie et le progrès- Nouvelle alliance du Faso) avec l’aide de ses partis satellites, de ses réseaux mafieux et occultes appuyés par leur bras armé, le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), tente de faire tomber la Transition pour empêcher le respect du calendrier électoral», a déclaré le porte-parole de la coordination des OSC, Me Guy Hervé Kam, rapporte le quotidien ‘’Le Pays’’.

Les différends entre le RSP et son commandant en second, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, devenu Premier ministre de la Transition, après l’insurrection populaire d’octobre 2014, se sont éclatés au grand jour par trois fois.

Le RSP qui a été accusé le 28 juin d’avoir voulu arrêter le Premier ministre à l’aéroport et dont des éléments ont été auditionnés le lendemain, a crié à un «montage», visant à obtenir sa dissolution et à la volonté de M. Zida, de vouloir créer le trouble pour pouvoir prolonger la Transition.

La crise entre le Premier ministre Yacouba Issac Zida et le RSP est «une nouvelle dérive militaro-politique du régime déchu qui essaie par tous les moyens de reconquérir la pouvoir perdu, même au prix d’un chaos national», estime pour sa part Me Kam, dont le mouvement ‘’Le Balaie Citoyen’’ est accusé d’être de connivence avec M. Zida.

Les élections couplées législatives et présidentielles du 11 octobre 2015 et municipales du 31 janvier 2016 au Burkina Faso, devront permettre de rétablir l’ordre constitutionnel, interrompu par le départ du président Blaise Compaoré, chassé par la rue en fin octobre 2014 au bout de 27 ans de pouvoir.

La démission du Premier ministre et le retrait de tous les militaires du gouvernement de Transition et du Conseil national de la Transition (CNT, Parlement), revendiqués par le RSP «n’ont qu’un seul objectif : le report des élections, dans l’intérêt exclusif des partis qui étaient au pouvoir jusqu’au 30 octobre 2014», a examiné la Coordination des OSC.



Agence de l’Information du Burkina

MLC/DG/NDT/TAA
Commentaires