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SItuation nationale : le CDP et ses alliés "vivement" préoccupés
Publié le mardi 7 juillet 2015  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation nationale : le CDP et ses alliés vivement préoccupés
Mardi 7 juillet 2015. Ouagadougou. Splendid hôtel. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) et des alliés regroupés au sein du Groupe de l`appel du 9 avril 2015 ont animé une conférence de presse pour s`exprimer sur la situation nationale marquée par une nouvelle tension entre le Premier ministre et le Régiment de sécurité présidentielle (RSP)




Les partis du Groupe de l'appel du 9 avril 2015 ont animé une conférence de presse le 7 juillet 2015 à Ouagadougou. Objectif : se prononcer sur la situation nationale marquée par une nouvelle tension entre le Premier ministre Yacouba Isaac Zida et le Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

Le groupe de partis qui était face aux journalistes comprend des partis comme le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir), l'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), l'Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), etc. Ce groupe a pris la dénomination de Groupe de l'appel du 9 avril 2015 en référence à la date à laquelle ses membres ont publié une déclaration contre l'exclusion contenue dans des dispositions du nouveau code électoral.
Avec sa conférence de presse du 7 juillet, le groupe a voulu se prononcer sur la situation nationale consécutive à une mésentente corporatiste entre le Premier ministre Yacouba Isaac Zida et ses frères d'armes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Dans la déclaration liminaire lue par Hermann Yaméogo, président de l'UNDD, le groupe se dit vivement préoccupé par la persistance de la situation conflictuelle entre le Premier ministre et l'unité d'élite. Et le groupe d'inviter le chef de gouvernement à tirer les conséquences qui s'imposent "au nom de l'intérêt supérieur de la nation". Le groupe demande-t-il la démission du Premier ministre ? Hermann Yaméogo ne répondra pas exactement à cette question des journalistes dans la partie échanges.
En guise de réponse aux accusations d'accointance avec ceux indexés comme étant à l'origine de la nouvelle situation tendue, M. Yaméogo relèvera dans la déclaration liminaire que le groupe "n'a aucun intérêt à une détérioration de la situation nationale". Achille Tapsoba du CDP le complétera en réponse à une question en martelant que "nous n'avons aucune connexion avec le RSP". Le groupe de l'appel du 9 avril a également invité les autorités de la transition à se départir de tout esprit partisan et d'exclusion dans la résolution de cette nouvelle crise. Laquelle crise est due, de l'avis de Hermann Yaméogo, à une certaine façon de gérer la transition. Pour lui, l'inclusion prônée est battue en brèche et la transition roule pour une partie des Burkinabè.
Le groupe est-il pour la dissolution du RSP ? Non, répond Hermann Yaméogo pour qui le RSP a contribué à faire le prestige du Burkina dans les domaines militaire et sécuritaire. Et, de ce fait, il ne faut pas toucher à l'unité d'élite sous la transition et laisser le soin au nouveau pouvoir démocratiquement élu de décider de son sort. Il est complété par Réné Emile Kaboré qui dit soupçonner les OSC (organisations de la société civile) réclamant la dissolution du RSP d'être à la solde d'Al Qaïda. Il faut arrêter de parler du sujet pour ne pas mettre des secrets militaires sur la place publique, demande-t-il.

Séni DABO
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