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La Banque mondiale prête 15 milliards de FCFA au Burkina Faso
Publié le mardi 7 juillet 2015  |  Sidwaya
Jean
© Ambassade par DR
Jean Gustave Sanon, ministre de l`Economie et des Finances




Le ministre de l’Economie et des FINANCES, Jean Gustave Sanon, et la représentante- résidente de la Banque mondiale, Mercy Tembon, ont signé, le jeudi 2 juillet 2015 à Ouagadougou, un accord de prêt pour le FINANCEMENT du projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel.


L’élevage est une activité qui occupe une place importante dans la plupart des pays sahéliens de la sous-région. C’est ainsi que six pays en collaboration avec des organismes internationaux et la Banque mondiale ont élaboré un projet tendant à développer l’activité dans les pays sahéliens. Il s’agit du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS). Selon la représentante-résidente de la Banque mondiale, Mercy M. Tembon, ce projet contribuera à renforcer la productivité, la pérennité et la résilience des moyens de subsistance des populations pastorales. Par un accord de prêt signé le jeudi 2 juillet 2015, la Banque Mondiale met à la disposition du Burkina Faso plus de 15 milliards de FCFA pour le FINANCEMENTdu PRAPS-Burkina. Pour le ministre des Ressources animales, Jean-Paul Rouamba, le PRAPS-Burkina vise à améliorer l’accès à des moyens et services de production essentiels et aux marchés pour les pasteurs et agropasteurs dans des zones transfrontalières. Il a pour objectif de renforcer les capacités de ces pays à face aux crises pastorales. Le ministre a rappelé que le processus d’élaboration du PRAPS, qui a été lancé au Burkina Faso en janvier 2014 va concerner 200 000 ménages concentrés les régions des Cascades, des Hauts-bassins, de la Boucle du Mouhoun, de Nord, du Sahel et de l’Est. Le projet sera exécuté sur une période de six ans c’est à dire de 2015 à 2021. Le ministre a précisé que cette signature s’accompagne de celle d’accord subsidiaire entre le ministre de l’Economie et des Finances et le secrétaire exécutif du CILSS. Dans cet accord, le Burkina Faso, comme tous les autres pays de la sous-région bénéficiaires du projet, accepte rétrocéder au CILSS qui assure la coordination du PRAPS, 4% de ses ressources en vue de la réalisation des activités régionales.


Rassihdatou
OUEDRAOGO
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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