Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Congrès d’investiture du candidat du MPP : Roch Marc Christian Kaboré investi pour la conquête de Kosyam
Publié le lundi 6 juillet 2015  |  Le Quotidien
MPP
© Autre presse par Roger Nana
MPP : les jeunes en convention de 48 heures
Vendredi 23 janvier 2015. Ouagadougou. Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané. Les jeunes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont ouvert leur convention de 48 heures placée sous le thème "La contribution de la jeunesse MPP au développement du Burkina Faso post-insurrection". Photo : Roch Marc Christian Kaboré, président du MPP




Le congrès extraordinaire d’investiture du candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a eu lieu, les 3, 4 et 5 juillet 2015, à Ouagadougou. Plusieurs congressistes venus des quatre coins du Burkina et de l’étranger ont pris part à la consécration de Roch Marc Christian Kaboré comme le candidat pour l’élection présidentielle d’octobre 2015. L’international social démocrate a été représenté à cette cérémonie d’investiture.

L’ouverture officielle du congrès extraordinaire de l’investiture du candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), dans le cadre de la course pour Kosyam, a eu lieu, les 3 et 4 juillet 2015 au Palais des sports. C’est ce Palais archicomble pour l’occasion et qui est en passe de devenir le Palais des « événements politiques » pour avoir abrité le congrès du CDP, de l’UNIR/PS, des regroupements de partis en faveur de Jean Baptiste Natama, de l’UPC, qui a encore accueilli les congressistes du parti du « soleil levant » le 4 juillet 2015, à l’ouverture de leur congrès d’investiture. Il était près de 6000 congressistes, venus de l’ensemble du territoire national et de l’étranger qui ont participé au congrès d’investiture, à en croire le président de la Fédération du Centre du MPP. Des militants de l’étranger notamment du Togo, du Benin, du Mali, du Niger, de l’Allemagne, de l’Italie, de la France, de la Belgique étaient présents. Dès 9h et demi, le président du MPP, Roch Marc Christian Kaboré a été annoncé et a fait le tour du Palais pour communier avec ses militants sous une clameur et des acclamations, avant de prendre place aux côtés de ses camarades Salif Diallo, premier vice- président du MPP et Simon Compaoré le deuxième vice-président. La foule « électrique » du MPP n’a cessé de clamer, « Roch au pouvoir » « Roch à Kosyam » jusqu’à ce que celui-ci prenne place dans la tribune des officiels. Dans la cuvette du Palais, plusieurs banderoles affichées avec l’effigie du parti et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire, entre autres ceci : « Construire ensemble des institutions fortes pour une société de justice sociale et de paix », « l’espoir de tout un peuple déterminé pour une victoire éclatante », « un nouveau contrat social avec le peuple burkinabè pour une solidarité agissante », « jeunes, femmes et hommes mobilisés pour écrire une nouvelle page de l’histoire du Burkina Faso ». L’exécution de l’hymne du parti a marqué le début de la cérémonie avant les discours, notamment du coordonnateur de la fédération du Centre et du président du MPP. Quant à Roch Marc Christian, après avoir demandé une minute de silence en mémoire des soldats burkinabè qui ont trouvé la mort dans les embuscades. A propos de la situation nationale au plan national, Roch Marc Christian : « La Transition, fille ainée de l’insurrection populaire, va vers son terme, au sortir des élections couplées présidentielle et législatives du 11 octobre prochain. Elle doit réussir et déboucher sur des élections justes, démocratiques libres et transparentes », a-t-il dit. En ce qui concerne la crise au sein du Régiment de la sécurité présidentielle, le président du MPP a laissé entendre : « Tout en déplorant ces dérives dignes d’un Etat d’exception, le MPP tient à rappeler que nous sommes dans un Etat de droit et que le rôle de l’armée c’est d’être au service du peuple burkinabè, de defendre les institutions de la République et l’intégrité du territoire national. Aucune manœuvre ou subterfuge tendant à prolonger la Transition et donc à modifier le calendrier électoral pour des ambitions personnelles ou pour servir de cheval de Troie à la restauration du régime déchu ne sera toléré. Le peuple vigilant saura apporter la riposte appropriée et empêcher que des pêcheurs en eaux troubles ne puissent récupérer et trahir son insurrection ». Pour lui, le débat sur le passage à la 5e République ne devrait pas être l’apanage des seules nouvelles autorités qui seront élues mais de l’ensemble des forces vives de la nation. Pourquoi passer à la 5e République en courant, s’est –il interrogé. Il a invité ses militants à rester sereins dans la discipline et la cohésion, face à l’adversité politique. « Pour l’heure, l’effervescence politique actuelle, les alliances contre nature qui se profilent, les attaques en dessous de la ceinture contre notre parti et ses leaders, les dérapages verbaux et autres allégations tendancieuses sur l’appartenance ethnique ou religieuse des candidats ou des électeurs rythment le cours de la précampagne et de la Transition ». Il a indiqué qu’il est nécessaire de ne rien laisser au hasard et de se battre jusqu’après la proclamation des résultats.

Le premier vice-président a consacré l’enfant de Tuiré candidat du MPP

Le dernier jour de ce congrès, c’était hier 5 juillet 2015 au stade municipal archicomble. A l’occasion, les congressistes et l’ensemble des militants du MPP se sont retrouvés pour procéder à l’acte symbolique du sacre de la candidature du MPP pour Kosyam. Sans suspense, le moins que l’on puisse dire si ce n’est qu’un secret de polichinelle, c’est l’enfant de Tuiré dans la province de Ganzourgou qui a été retenu comme le candidat du MPP, pour la course à Kosyam. C’est le premier-vice président, Salif Diallo qui a procédé à l’acte symbolique, en consacrant Roch Marc Kaboré comme le candidat du parti du « soleil levant ». Quant au 3e vice-président, Simon Compaoré, il a procédé au déchiffrage de la photographie officielle de Roch Marc Christian Kaboré. Pour lui, la sérénité sur le visage de leur candidat symbolise un Burkina rayonnant avec leur candidat. Les jeunes, les femmes, les anciens et même les enfants ont transmis leurs doléances au candidat de leur parti. Après avoir fait montre de sa gratitude au premier-vice président et à l’ensemble des militants, pour le choix porté sur sa personne, Roch Marc Christian Kaboré a pris des engagements en ces termes : « Je serai le candidat de la tolérance à l’écoute des partisans et adversaires, à l’écoute de tous, sans excès ni faiblesse, sous la ferme autorité de la loi qui doit, en toutes circonstances être la même pour tous, soit qu’elle protège. Soit qu’elle punit ». Il a expliqué ceci : « C’est avec une équipe qui parie avec l’expérience et les bonnes pratiques en matière de gouvernance, composée de jeunes, de femmes et de moins jeunes que je souhaite défendre et mettre en œuvre « Mon engagement pour le progrès avec le peuple ». Il a déroulé le contenu du contrat social de type nouveau à l’adresse des militants présents.

Focus sur le passage à la 5e République

Roch Marc Christian Kaboré n’est pas passé sous silence sur la question du passage à la 5e République. « Si les Burkinabè nous installent à Kosyam, je m’engage à réunir un large consensus national, de toutes les forces politiques et sociales de la nation pour engager, poursuivre et parfaire, dans les meilleurs délais les réformes politiques et institutionnelles devant consacrer le passage à la Ve République. Engagés tous, autant que nous sommes, pour faire en sorte que « plus rien ne soit comme avant », nous devons réussir ce passage obligé à la Ve République pour payer la dette de sang que nous devons à nos martyrs tombés sur le champ de bataille, les 30 et 31 octobre 2014 », a-t-il martelé. Pour lui, leur programme quinquennal 2015-2020, prend en compte les préoccupations du peuple et dans tous les secteurs d’activités en vue de faire du Burkina un pays qui renforce sa gouvernance politique, économique et sociale.
Commentaires