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Elections couplées de 2015 : Le Conseil constitutionnel forme ses membres
Publié le lundi 6 juillet 2015  |  Sidwaya
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© Autre presse par G.S
Conseil constitutionnel : le nouveau président installé dans ses fonctions
Vendredi 13 mars 2015. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le nouveau président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, a été installé dans ses fonctions au cours d`une cérémonie solennelle de prestation de serment dirigée par le président de la transition, président du Faso, Michel Kafando




Les membres du Conseil constitutionnel étaient en formation, du 24 au 26 juin 2015, à Koudougou dans l’optique de renforcer leurs capacités pour une réussite des élections couplées à venir. L’ouverture de cette formation a été présidée par le président de l’institution, Kassoum Kambou, en présence de l’ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault, et des autorités régionales et provinciales du Centre-Ouest.


L’année 2015 est une année électorale par excellence au Burkina Faso avec l’organisation pour la première fois de son histoire politique d’élections couplées présidentielle/législatives le 11 octobre 2015 à la suite de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. L’avenir démocratique du Burkina Faso est inéluctablement lié à la réussite de ces élections qui sont au cœur de l’actualité et le peuple burkinabè fonde son espoir sur le Conseil constitutionnel. Pour que les membres de cette institution et leurs collaborateurs soient à la hauteur des attentes du peuple burkinabè, une série d’ateliers est organisée dans plusieurs localités du pays. C’est dans ce cadre que se tient l’atelier de renforcement des capacités des membres de ladite institution à Koudougou, à la suite de ceux organisés à Bobo-Dioulasso les 11, 12 et 13 juin 2015 et dans cette même ville les 17, 18 et 19 juin 2015 et qui ont concerné respectivement les membres du Conseil constitutionnel et le personnel greffier.
Le Conseil constitutionnel faut-il le rappeler, assure le contrôle de la régularité des consultations nationales ; interprète les dispositions de la Constitution ; contrôle la régularité, la transparence et la sincérité du référendum, des élections présidentielle, législatives et est juge du contentieux électoral. Il proclame les résultats définitifs des élections présidentielle, législatives et locales. Plus récemment, l’avènement du régime de la Transition place le Conseil constitutionnel au premier plan des institutions appelées à jouer un rôle primordial dans la prévention et la gestion des échéances électorales. C’est dire toute l’attention qui doit être accordée aux membres du Conseil constitutionnel et c’est ce qui justifie que les capacités de ses membres soient renforcées par ces différentes formations.
En organisant cet atelier, l’objectif global recherché est en effet de renforcer les capacités des membres du Conseil constitutionnel dans la maîtrise des règles constitutionnelles, le mode de scrutin et la sécurité informatique.
Et comme objectifs spécifiques, il s’agira de renforcer les capacités des membres du conseil : dans la maîtrise des règles et dispositions essentielles de la Constitution et de la Charte de la Transition ; dans l’appropriation et la maitrise des modes de scrutin; dans l’utilisation de l’outil informatique et la gestion sécurisée des bases de données électorales.

Pas de place pour les tripatouilleurs et autres fraudeurs !

Pour ce faire, six formateurs, du Burkina et du Niger, avec des profils variés et complémentaires, ont été appelés à assurer la formation. Il s’agit pour ces formateurs de mieux faire maîtriser par les membres du Conseil constitutionnel, les principes et les règles d’interprétation de la Constitution; le juge constitutionnel et le bloc de constitutionnalité ; l’étude comparée de la procédure en matière de contentieux électoral au Niger et au Burkina Faso ; la problématique de la sécurité informatique dans l’utilisation de l’outil informatique pour la gestion des données électorales ; le mode de scrutin ; le déroulement de la procédure du contentieux électoral au Burkina Faso.
Selon le président du Conseil constitutionnel, l’atelier devrait permettre d’approfondir les connaissances des membres du Conseil constitutionnel dans l’analyse de la Constitution, la maîtrise et la gestion du contentieux électoral. A terme, le Conseil constitutionnel pourra donc jouer efficacement son rôle de contrôle de la régularité, la transparence, la sincérité des élections couplées à venir. En outre, les membres du Conseil constitutionnel seront mieux outillés pour trancher les éventuels contentieux électoraux qui pourront naître à l’occasion de ces élections couplées, a précisé le président Kassoum Kambou. Par ailleurs, il a particulièrement remercié l’ambassadeur de France qui a fait siennes les préoccupations du Conseil constitutionnel à travers la signature d’une convention de FINANCEMENT le 22 juin 2015. Ainsi, l’atelier a lieu grâce au financement de l’ambassade de France avec l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie. En rappel, le financement de l’atelier de renforcement des capacités du personnel greffier du Conseil constitutionnel tenu les 17, 18 et 19 juin 2015 avait aussi été assuré par l’ambassade de France.
Pour sa part, l’ambassadeur Gilles Thibault a réaffirmé la présence des partenaires techniques et financiers, notamment la France aux côtés du Conseil constitutionnel pour une élection bien réussie et incontestable. Il dit être convaincu qu’il sera difficile pour les tripatouilleurs et autres fraudeurs de trouver leur place dans le processus électoral. C’est pourquoi, confesse-t-il, la France travaille à ce que le Burkina Faso rejoigne définitivement le club des pays démocratiques.

François KABORE
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