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Sidwaya N° 7386 du 29/3/2013

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Mines et énergie au Burkina Faso : la première centrale solaire d’ici à 2015
Publié le vendredi 29 mars 2013   |  Sidwaya


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© Sidwaya par DR
Jeudi 28 mars 2013. Ouagadougou. Point de presse du gouvernement tenu par ministre des Mines et de l’Energie, Lamoussa Salif Kaboré


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Le point de presse du gouvernement, tenu hier jeudi 28 mars 2013, à Ouagadougou, a permis au ministre des Mines et de l’Energie, Lamoussa Salif Kaboré, d’évoquer les actions prioritaires de son département ministériel. Quant au ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, il a donné des réponses à des questions d’actualité dont la récente absence du chef de l’Etat, la position du Burkina Faso à propos de la situation en Centrafrique, etc.

Les priorités en 2013 du ministère des Mines et de l’Energie, en ce qui concerne le secteur minier, se résument en la relecture du code minier, au toilettage de la loi sur la commercialisation de l’or et en la réorganisation de l’orpaillage. C’est ce qui est ressorti de l’intervention introductive du ministre en charge de ce département ministériel, Lamoussa Salif Kaboré, lors d’un point de presse, jeudi 28 mars à Ouagadougou. Selon le ministre, la relecture du code minier va permettre une contribution plus efficace du secteur minier au développement du pays, alors que la relecture de la loi sur la commercialisation devrait permettre de réprimer la fraude dans le secteur des mines.

Evoquant l’apport de l’exploitation minière, le ministre Kaboré a souligné qu’en 2012, il a été produit 30 tonnes d’or au Burkina Faso, rapportant en termes de chiffres d’affaires pour les sociétés minières, plus de 700 milliards de F CFA. « Les recettes directes pour le Trésor public sont estimées à 187 milliards de FCFA », a indiqué le ministre. Sans oublier que le secteur minier, a-t-il poursuivi, fait vivre 5 127 employés au Burkina Faso. Pour lui, le code minier de 2003 avait pour objectif d’attirer les investisseurs dans le domaine. Concernant l’énergie, le ministre Kaboré a laissé entendre qu’en 2013, la priorité consistera à faire en sorte que les investissements qui tendent à augmenter l’offre d’électricité soient réalisés « pour éviter les problèmes que nous connaissons actuellement ».

A propos de la question de la fourniture du pays en énergie solaire, le ministre Salif Kaboré a souligné que le gouvernement a pris l’initiative de diversifier les sources de production d’énergie du pays. « C’est pour cela, qu’en collaboration avec des partenaires tels que l’Union européenne, l’Agence française de développement, nous avons décidé de l’installation d’une centrale solaire de 30 mégawatts à Zagtouli. En termes de réalisation, nous sommes en train de signer les conventions de financement. A ce propos, le 23 avril, nous serons à Bruxelles en Belgique », a-t-il affirmé, ajoutant que si tout va bien, cette première centrale solaire au Burkina Faso sera opérationnelle d’ici à 2015. Il a précisé que d’autres centrales solaires vont suivre. Notamment, une centrale de 1 Mw à Kaya et une autre de 500 Kw à Ouaga 2000.

« L’absence du président du Faso n’était pas de nature à perturber la République »

En actualité internationale, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, interrogé sur le manque de communication concernant la récente absence du Président du Faso, Blaise Compaoré, a évoqué le partage des rôles. « En ce qui concerne le jeu de partage de rôles, il n’était pas de notre ressort, même en tant que porte-parole du gouvernement, ni à celui du Service d’information du gouvernement (SIG), de communiquer sur cette absence du président. La présidence du Faso a un directeur de communication qui n’a pas estimé nécessaire de faire beaucoup de communication par rapport à une absence privée et de courte durée du chef de l’Etat, surtout que cette absence n’était pas de nature à perturber le fonctionnement de la République », a répondu le ministre Traoré. Le porte-parole du gouvernement a ajouté que le président s’est absenté durant une semaine, mais qu’il n’y avait aucun souci à se faire. Et de continuer : « Le président que j’ai vu hier (NDLR : mercredi) est loin des imaginations que certains se sont permis d’avoir à propos de sa santé ».

Concernant la situation en Centrafrique, le ministre de la Communication a déclaré qu’en tant que pays membre de l’Union africaine (UA), le Burkina Faso s’aligne sur les positions de cette institution panafricaine. Alain Edouard Traoré a aussi évoqué la foire agro-sylvo-pastorale et artisanale du Nord qui se déroule du 29 au 31 mars à Yako, dans la province du Passoré, sous le patronage du chef de l’Etat. Selon le ministre, il s’agit de l’une des cinq grandes foires annuelles dans le cadre du quinquennat du président du Faso. Et d’ajouter que la foire vise à booster la production agricole au Burkina Faso.Enfin, le ministre Alain Edouard Traoré a annoncé qu’au prochain point de presse du gouvernement, le ministre de la Fonction publique et celui des Ressources animales pourraient venir évoquer des actions de leur département ministériel respectif.

Alban KIN

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