Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Pays N° 5325 du 27/3/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Société

Commission nationale des droits humains : François de Sale Bado passe le témoin à Lokré Célestin Samandoulougou
Publié le jeudi 28 mars 2013   |  Le Pays


Julie
© AIB par DR
Julie Nignan, ministre des droits humains


 Vos outils




La ministre des Droits humains et de la promotion civique, Julie Prudence Nignan, a présidé le 27 mars 2013 au siège de la Commission nationale des droits humains (CNDH) la cérémonie de passation de service entre le nouveau président de la commission, Lokré Célestin Samandoulougou et l’ancien, François de Sale Bado. Chacun des deux, le nouveau et le sortant, ont tour à tour salué le bien fondé de la commission et l’entrant a promis de travailler pour que la commission puisse jouer son rôle.

Avant de procéder à la passation de service proprement dite, la ministre des Droits humains et de la promotion civique, Julie Prudence Nignan, a d’abord rappelé non seulement aux nouveaux membres de la CNDH qu’il est important qu’ils prennent connaissance des textes régissant la Commission afin de réussir leur mission. Il s’agit surtout de la loi n°62-2009/AN qui l’institue. C’est à la suite que le nouveau président de la Commission nationale des droits humains, Lokré Célestin Samandoulougou, a officiellement été installé dans ses fonctions.

Le président sortant, François de Sale Bado, tout en félicitant les nouveaux membres pour leur élection, n’a pas manqué de souligner quelques regrets, des actions qu’il aurait dû faire mais, les moyens et le temps n’ont pas été favorables. « Notre regret réside dans le fait que nous avions commencé à écrire l’histoire de la CNDH. Et nous espérions publier cet ouvrage à l’occasion de la présente cérémonie. Mais les conditions ne nous ont pas permis d’être à jour. Toutefois, nous n’avons pas abandonné et nous comptons poursuivre avec le nouveau président si telle est sa volonté ». Aux nouveaux membres et à son président, François de Sale Bado dira que « le défi majeur auquel la plupart des institutions nationales des droits de l’Homme sont confrontées est de chercher à plaire aux pouvoirs publics tout en défendant les droits de l’Homme. Or dans un tel exercice d’équilibrisme, on ne rend service à personne. C’est là où se situe toute la délicatesse et la complexité de votre mission ». François de Sale Bado a en outre ajouté qu’ « il est de notoriété publique que l’Etat est à la fois le garant et le premier violateur des droits de l’Homme ».

Les défis sont donc majeurs et nombreux pour le nouveau président, Lokré Célestin Samandoulougou et ses collaborateurs. Il a témoigné toute sa reconnaissance à l’endroit des membres de la commission qui ont porté leur choix sur sa personne. « Dans le contexte du Burkina Faso, la défense, la protection et la promotion des droits humains nécessitent la conjonction des efforts de plusieurs acteurs », a confié le nouveau président de la commission. Très peu de Burkinabè ignorant leurs droits, le nouveau président de la commission a reconnu qu’un travail doit être fait pour la vulgarisation et la promotion des droits humains. C’est dans la même logique qu’il a confié que toute la commission œuvre pour une « parfaite harmonie du couple citoyen/Etat afin qu’ils prennent pleinement en charge leurs droits et devoirs ».

La ministre a, pour terminer, confié qu’il s’agit du dernier acte qui vient achever l’opérationnalisation de la mise en place de la CNDH. Elle s’est dit satisfaite de cela et que les membres de la Commission ont le défi de la crédibilisation de l’institution aux yeux des citoyens et celui de rendre effectives les missions pour pouvoir protéger les droits humains. « Nous comptons beaucoup sur cette CNDH que nous voulons conforme aux principes de Paris », a-t-elle conclu.

Aimé NABALOUM

 Commentaires