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Sidwaya N° 7382 du 25/3/2013

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Blanchiment technique a l’université de Ouagadougou : Les explications du ministre Moussa Ouattara
Publié le lundi 25 mars 2013   |  Sidwaya




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Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Moussa Ouattara, était face aux hommes de médias, le samedi 23 mars 2013. Il a apporté des éclaircissements sur le blanchiment technique de l’année académique 2011-2012 à l’Université de Ouagadougou.

Qu’entend-on par blanchiment technique de l’année ? C’est la question qui a servi de menu à une conférence de presse organisée par le Ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS), le samedi 23 mars 2013 à l’Université de Ouagadougou. Avant d’aborder la question à l’ordre du jour, le ministre Moussa Ouattara a tenu à rappeler les notions d’année invalidée et blanche. Concernant la première, il a déclaré que quels que soient les résultats obtenus au cours de l’année académique, ceux-ci sont nuls et non avenus. « L’année elle-même est considérée globalement comme une année d’échec pour tout le monde », a-t-il précisé. Pour ce qui est du second cas, il affirme que les résultats sont également nuls et non avenus à la seule différence que l’année elle-même n’est pas comptabilisée. « Si par exemple, quelqu’un avait un âge limite qui faisait qu’il était boursier et que par le fait de l’année blanche, son âge déborde, on ne peut pas lui ajouter cette année qui a été blanchie. Elle est simplement effacée comme si elle n’a pas existé », a-t-il étayé. Pour ces deux cas de situation, le ministre Moussa Ouattara a insisté qu’aucune université publique n’est concernée.

Trois promotions d’étudiants

Abordant le sujet de l’ordre du jour, le premier responsable des Enseignements secondaire et supérieur a présenté la situation actuelle qui règne à l’Université de Ouagadougou. « Nous avons trois promotions d’étudiants : 2010-2011 ; 2011-2012 ; 2012-2013 », a-t-il dit. Et l’objectif pour le ministère est d’ « inscrire l’ensemble des étudiants en 2012-2013 et une partie de la promotion 2011-2012 qui a exécuté environ 50% de son programme ». Pour ce faire, le ministre a donné les différentes mesures relatives au blanchiment technique pour chacune des promotions concernées. Ainsi, avec la promotion 2010-2011, il s’agit, a-t-il expliqué, de blanchir l’année 2011-2012 et de procéder à son inscription en 2012-2013. Toutefois, a relevé Moussa Ouattara, les étudiants concernés conservent leurs acquis académiques et les inscriptions se feront sur la base des résultats de 2010-2011. « Au plan social, ceux d’entre eux qui, au regard de leurs résultats, pouvaient bénéficier de la reconduction de leur bourse et du renouvellement de l’aide ou du prêt FONER, pourraient en bénéficier au titre des années 2011-2012 et 2012-2013 », a-t-il indiqué. Pour les étudiants qui ont exécuté l’année académique 2011-2012 à 50%, poursuit le MESS, il s’agit de blanchir l’année académique 2011-2012 et de les inscrire en 2012-2013 en capitalisant leurs acquis académiques (les résultats du premier semestre). « Tous ceux qui avaient le bénéfice d’une allocation sociale en 2011-2012 la verront reconduite en 2012-2013 », a-t-il mentionné. S’agissant du dernier cas, c’est-à-dire les étudiants déjà inscrits en 2012-2013 (les nouveaux bacheliers et les filières ayant terminé leur année 2011-2012), Moussa Ouattara a annoncé que ceux-ci conservent leur statut. « Aussi, tous les étudiants qui sont en train de finir l’année 2011-2012 s’inscriront en 2012-2013 », a-t-il ajouté. Il a avancé que les unités essentiellement concernées par ces mesures sont l’Unité de formation et de recherche/Sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) et l’Unité de formation et de recherche/ Sciences exactes appliquées (UFR/SEA).

« Il faut investir sérieusement en termes d’infrastructures… »

Selon le ministre, environ 10 000 étudiants seront touchés par ce blanchiment technique. « Cela fait partie d’un ensemble de dispositifs techniques qui peuvent nous permettre d’espérer d’ici à l’horizon 2015-2016 de revenir à l’endroit ». Mais comme l’a reconnu Moussa Ouattara, cette mesure à elle seule ne peut pas permettre de combler les retards accusés à l’Université de Ouagadougou. « Il faut investir sérieusement en termes d’infrastructures, d’équipements et de ressources humaines. La situation sociale des étudiants doit bénéficier d’une attention particulière », a-t-il affirmé. A la question de savoir si tous les acteurs ont été concertés avant la prise de ces mesures, le président de l’Université de Ouagadougou, Karifa Bayo, a rétorqué que les enseignants, le personnel et les étudiants de l’Université de Ouagadougou ont été touchés pour qu’ils fassent des propositions. Un seul syndicat d’enseignants, précise-t-il, a osé se prononcer. « L’ensemble des propositions qui nous ont permis de prendre ces mesures ont été résumées par écrit et transmises à chacune des associations estudiantines à caractère syndical, à chacun des syndicats d’enseignants, à chaque direction d’UFR et d’institut afin de se prononcer. A la date d’aujourd’hui, je mets au défi la seule structure qui nous a envoyé une proposition », a-t-il soutenu. Cette conférence de presse a également été l’occasion pour le directeur général des enseignements supérieurs et de la recherche, le Pr Salaka Sanou, d’informer la communauté universitaire de la tenue au mois de mai prochain des états généraux de l’enseignement supérieur.

Paténéma Oumar OUEDRAOGO
Darankoum Assèta (Stagiaire)



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