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Le Quotidien N° 725 du 25/3/2013

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Blanchiment technique à l’université de Ouagadougou : 10 000 étudiants concernés par la mesure
Publié le lundi 25 mars 2013   |  Le Quotidien


Kamboinssin
© aOuaga.com par Aristide Ouedraogo
Kamboinssin : Pose de la première pierre du Laboratoire Bio
Mardi 13 novembre 2012. Burkina. Pose de la première pierre du Laboratoire Bio à Kamboinssin en présence de M. Moussa Ouattara, ministre de l’Enseignement secondaires supérieurs et de M. Esaïe Konaté, ministre de la recherche Scientifique et de l`innovation Photo : M. Moussa Ouattara, ministre de l’Enseignement secondaires supérieurs


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Pour sortir l’université de Ouagadougou du chevauchement des années académiques dans lequel elle se trouve depuis 2010, il n’y a pas d’autre solution que le blanchiment technique. Telle est la conviction des premières autorités du monde universitaire qui ont animé une conférence de presse le samedi 23 mars 2013 pour éclairer la lanterne des citoyens sur la mesure qui entrera en vigueur dans une semaine.
Lors de sa visite au temple du savoir de Zogona, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, avait laissé entendre que pour résoudre le chevauchement des années académiques (2010-2011, 2011-2012, 2012-2013), la solution était le blanchiment technique. Une vague de contestations a suivi l’annonce de cette mesure, présentée par les autorités comme une sinécure et par les étudiants comme une pilule amère. « Face aux tergiversations des responsables d’associations estudiantines et professorales, nous avons pris nos responsabilités », a martelé le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Pr. Moussa Ouattara, lors de la conférence de presse organisée pour expliquer le bien fondé du blanchiment technique. Pour le ministre, l’objectif d’une telle mesure est d’inscrire l’ensemble des étudiants en 2012-2013. « Pour ce faire, nous proposons le blanchiment technique pour la promotion 2010-2011 et une partie de la promotion 2011-2012 qui a exécuté environ 50% de son programme », a annoncé le ministre avant de se lancer dans les explications. En clair, « pour la promotion 2010-2011, il s’agit de blanchir l’année académique 2011-2012 et procéder à leur inscription en 2012-2013. Toutefois, les étudiants concernés conservent leurs acquis académiques et les inscriptions se feront sur la base des résultats de 2010-2011. Sur le plan social, ceux d’entre eux qui, au regard de leurs résultats, pouvaient bénéficier de la reconduction de leur bourse pourraient en bénéficier au titre des années 2011-2012 et 2012-2013. Ceux d’entre eux, qui au regard de leurs résultats pouvaient bénéficier du renouvellement de l’aide ou du prêt Foner pourraient en bénéficier au titre des années 2011-2012 », a expliqué le ministre qui précise que ces étudiants sont au nombre de 4 200 et proviennent essentiellement de l’Unité de formation et de recherche Sciences de la vie et de la terre (SVT) et de celle des Sciences exactes appliquées (SEA). Pour les étudiants qui ont exécuté l’année académique 2011-2012 à 50% à peine, « il s’agit de blanchir 2011-2012, de les inscrire en 2012-2013 en capitalisant leurs acquis académiques (résultats du premier semestre). Ils conservent leur statut social ; autrement dit, tous ceux qui avaient le bénéfice d’une allocation sociale en 2011-2012 le verront reconduite en 2012-2013. » Ces étudiants sont au nombre de 5000. Pour le ministre Moussa Ouattara entouré des présidents des universités de Ouagadougou et de Ouaga 2, tous les étudiants inscrits en 2012-2013 (les nouveaux bacheliers et les filières ayant terminé leur année 2011-2012) conservent leur statut. Aussi, tous les étudiants qui sont en train de finir l’année 2011-2012 s’inscriront en 2012-2013.
En clair, 10 000 étudiants de l’université de Ouagadougou seulement sont concernés par le blanchiment technique qui va mobiliser plus de 700 millions de francs CFA. Mais, a reconnu le ministre, cette mesure ne peut pas permettre d’espérer remettre l’année universitaire sur les bons rails. Il faudrait encore selon lui deux à trois ans pour retrouver un calendrier normal.
Dans un délai d’une semaine, selon le ministre des Enseignements secondaire supérieur, les inscriptions seront ouvertes à l’université de Ouagadougou et dans les services sociaux. Répondant à la question d’un journaliste sur la concertation des acteurs de l’éducation, le président de l’université de Ouagadougou, Pr Karifa Bayo a souligné que toutes les associations ont été saisies même si elles sont restées muettes

Par Raogo Herman OUEDRAOGO



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