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Sidwaya N° 7381 du 22/3/2013

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Journée internationale de la francophonie L’ambassade du Canada célèbre la « non violence » à l’école
Publié le samedi 23 mars 2013   |  Sidwaya




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L’ambassadeur du Canada au Burkina Faso, Ivan Roberts, a offert, dans la soirée du mercredi 20 mars 2013 à sa résidence, un cocktail en l’honneur des lauréats d’un concours organisé, avec la Commission nationale pour la Francophonie, pour célébrer la Journée internationale de la Francophonie.

La dizaine d’élèves primée dans la matinée du mercredi 20 mars, dans le cadre du concours littéraire « Dites non à la violence à l’école », ont eu l’honneur de partager un cocktail dans la soirée avec l’ambassadeur du Canada au Burkina Faso, Ivan Roberts et son épouse, France Leclair. Sur une cinquantaine de concurrents, leurs œuvres ont été retenues et ils ont reçu entre autres, des livres, des dictionnaires et des jeux de scrabble. L’ambassadeur canadien a salué notamment, la présence à la cérémonie, du secrétaire général de la Commission nationale de la Francophonie, de la consule de l’ambassade de France, du directeur de la coopération suisse au Burkina et des représentants des Ministères en charge des enseignements et du civisme. Pour célébrer la Journée internationale de la Francophonie 2013, a indiqué Ivan Roberts, l’ambassade du Canada a décidé de marquer sa solidarité au Burkina Faso, d’où le choix de la problématique de la violence à l’école dont les manifestations sont visibles à Ouagadougou. « Elle est physique, verbale, se fait sur l’élève, tout comme sur le professeur ou l’agent administratif… Elle occasionne la destruction de biens chèrement acquis et dont les réparations coûteront cher au contribuable… Elle cause également des blessures morales et physiques et on l’a vu, elle ôte parfois la vie à des jeunes », a ajouté le diplomate Roberts. Comme les jeunes représentent une forte proportion de la population, ils constituent le fer de lance du monde francophone de demain, a-t-il indiqué.

La Francophonie, cadre de partage de valeurs

L’école est le creuset de l’éducation qui rime avec tolérance, respect, paix et sécurité. De plus, a relevé l’ambassadeur, « l’école s’accommode mal avec la violence et ensemble, mettons-y fin ». Les lauréats du concours « Dites non à la violence à l’école », a-t-il poursuivi, devront être les champions de la lutte contre la violence. Leur participation au concours et la qualité de leurs œuvres méritent cette distinction. Les responsables et les acteurs du secteur de l’éducation ont la preuve qu’en impliquant les élèves dans la résolution de ce problème, « les chances de réussite s’en trouvent augmentées ». Dans la convergence et dans la solidarité francophone, a soutenu Ivan Roberts, « assurons un meilleur avenir aux jeunes de ce pays pour affirmer notre attachement au respect des droits de la personne, à la tolérance, à la paix et à la sécurité ». Selon le premier lauréat du concours, Chris Zerbo, en classe de Seconde au lycée « Les lauréats », le thème de la non violence l’a particulièrement touché, car a-t-il dit : « j’ai vu beaucoup de violence autour de moi et j’aime la paix et la tolérance ». La deuxième lauréate, Zalika Aïcha Barro, en classe de Terminale au lycée « Universalis » a voulu passer un message de paix, de tolérance. Ceci, parce qu’en ce moment, les troubles dans l’enseignement touchent particulièrement, les élèves en classe d’examen qui n’arrivent pas à suivre le rythme, « ce qui a des répercussions sur notre avenir et notre comportement en société ». Pour le président de la Commission nationale de la Francophonie, Jean Baptiste Kambiré, le concours est une forme d’éducation civique. La violence, ce n’est pas seulement les coups et les mots. « Penser à vouloir faire du tort ou se venger est aussi une violence », a-t-il fait savoir. M. Kambiré a exhorté les élèves à mettre en pratique leurs recommandations, non seulement à l’école, mais aussi, en famille et d’une manière générale, dans la vie. Le Canada, a déclaré son ambassadeur, a été l’un des premiers pays à promouvoir la Francophonie, en participant activement à la création et au développement de ses institutions. Ainsi, c’est sous l’impulsion d’un Canadien, Jean-Marc Léger, qu’est née en 1961, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). La célébration de la Journée internationale de la Francophonie donne l’occasion de célébrer l’attachement à la langue française et à la culture francophone « si riche et si diverse ». Elle donne aussi l’occasion de célébrer les valeurs de paix, de démocratie et de respect des droits de la personne qui unissent les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie(OIF).

Bachirou NANA

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