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Accès à l’eau potable en milieu rural
Publié le jeudi 2 juillet 2015  |  Sidwaya
l`eau
© Autre presse par DR
l`eau potable




Le Centre international d’expertise pour le développement et la gestion des services d’eau potable et d’assainissement (IRC) organise un atelier de clôture du projet, Service durable à l’échelle (Initiative Triple S), les 30 juin et 1er juillet 2015 à Ouagadougou.


Le projet, Service durable à l’échelle (Initiative Triple S), composante du programme d’approvisionnement en eau, hygiène et assainissement de l’USAID, (WA-WASH) est à son terme. Aussi, le Centre international d’expertise pour le développement et la gestion des services d’eau potable et d’assainissement (IRC), qui a piloté le projet a réunit en atelier les 30 juin et 1er juillet 2015 à Ouagadougou, les acteurs intervenant dans l’accès des populations à l’eau potable. Ce, afin de partager avec eux les résultats atteints, les leçons apprises et les suggestions pour une gestion pérenne des services d’eau potable. Pour les premiers responsables du projet, les résultats atteints par l’initiative triple S sont satisfaisants dans l’ensemble. En effet, l’IRC estime que malgré la constante croissance des ouvrages en eau potable en milieu rural et semi-urbain, le service reçu par les populations de ces zones demeure en-deçà des attentes. C’est pourquoi, il a mis en œuvre ce projet en 2012 dans les communes d’Arbinda et de Gorgadji dans la région du Sahel, pour identifier les blocages à l’efficacité et à la pérennité des services d’eau potable en milieu rural, expérimenter des solutions pour surmonter ces blocages et vulgariser les solutions concluantes. Le chargé des opérations à l’IRC-Burkina, Daouda Maïga a souligné que les études menées ont révélé que la qualité et la pérennité des services d’eau potable en milieu rural au Burkina Faso sont essentiellement compromises par les faibles capacités et compétences des communes ainsi que des opérateurs de service. Au titre des solutions à ces problèmes, le centre préconise la revue des indicateurs permettant de caractériser les services d’eau et la professionnalisation de leur gestion. M. Maïga a avancé que les taux d’accès tels que définis au plan national ne permettent pas d’appréhender la qualité des services fournis aux usagers. «Nous avons donc développé des indicateurs qui permettent aux autorités communales qui assurent la maitrise d’ouvrage du service public de l’eau, de mieux appréhender la qualité des services d’eau, mais également de s’informer efficacement des performances des structures de gestion. C’est ce que nous appelons le cadre de suivi-évaluation des services d’eau potable au niveau communal», a-t-il expliqué.

Intégrer les acquis de l’initiative Triple S dans les politiques

Il a soutenu que l’application de cette stratégie dans les deux communes-pilotes a permis d’améliorer la qualité des services d’eau potable. «Nous avons pu réduire la durée des pannes de motricité humaine de quatre à un jour, tout en permettant aux autorités communales, aux associations d’usagers de l’eau et aux maintenanciers d’améliorer leurs recettes et de mieux exercer leur responsabilité spécifique», a-t-il remarqué. Le chargé de missions au ministère en charge de l’eau, Jean-Mathieu Bingouré, lui, s’est réjoui du modèle de gestion des forages équipés de pompes à motricité humaine expérimenté lors de la mise en œuvre du projet. «Cela a permis de répondre autant aux exigences de professionnalisme qu’aux exigences de coûts et de prix accessibles aux usagers ruraux. Ce modèle s’appuie essentiellement sur la mise en place d’un opérateur professionnel à l’échelle communale ou intercommunale pour gérer un parc de forages équipés de pompes à motricité humaine», a-t-il développé. Ces résultats ont été obtenus selon le directeur régional de WA-WASH, Lakhdar Boukerrou, grâce au développement d’une approche qui intègre à la fois, la prise en compte de l’accès général aux services d’eau potable et la promotion des technologies innovantes visant une gestion rationnelle de l’eau. «Notre intervention a permis d’améliorer l’accès à l’eau potable de plus de 60 000 personnes et de fournir des ouvrages d’assainissement à environ 25 000 individus», a-t-il attesté avec satisfecit. Il a relevé que des acteurs communaux ont été formés pour la mise en œuvre à l’échelle nationale de ces stratégies. «Nous avons aussi collaboré étroitement avec le ministère en charge de l’eau afin que les résultats obtenus puissent alimenter de façon continue et progressive les politiques, stratégies et programmes nationaux de développement et de gestion des services d’eau potable au Burkina Faso», a-t-il confié. Ce désir se matérialise déjà car Alassoun Sori, en poste à la direction générale des ressources en eau, a soutenu que les résultats engrangés serviront à enrichir le programme national d’approvisionnement en eau potable post 2015 qui est en cours de formulation. «Ceci, en situant les insuffisances du précédent programme, les points à améliorer et les moyens à mettre en jeu pour parvenir à l’accès universel à l’eau potable et l’assainissement pour tous», a-t-il assuré.


Eliane SOME
some.ella@yahoo.fr
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