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Lutte contre la drogue : 45 tonnes de drogue incinérées à Bobo-Dioulasso
Publié le mercredi 1 juillet 2015  |  Sidwaya
Saisie
© Autre presse par DR
Saisie de drogue à Ouaga : 1,6 kg de cocaïne dans l’estomac




A la faveur de la Journée mondiale de la lutte contre l’usage et le trafic illicites des drogues célébrée, le 26 juin de chaque année, les autorités régionales des Hauts-Bassins ont incinéré, le lundi 29 juin 2015 à Bobo-Dioulasso, 45 tonnes de drogue saisies par les services de douanes et des forces de sécurité.


Les services de douanes de la direction régionale de l’Ouest ainsi que les services de défense et de sécurité restent engagés dans la lutte contre le trafic de la drogue au Burkina Faso. Un important stock de drogues et de produits prohibés saisi a été incinéré, le lundi 29 juin 2015 à Bobo-Dioulasso sous l’œil témoin des autorités régionales et des hommes de médias. A en croire le gouverneur de la région des Hauts- Bassins, Alfred Gouba, ce sont environ 45 tonnes de drogues, de produits prohibés qui ont été mis à feu. Cette opération d’incinération a été conjointement menée par les services de gendarmerie, de police et des douanes. Il s’agit plus précisément, d’une saisie de 44 tonnes par les services de douanes, de 96 kg par la police de 217 kg par la gendarmerie nationale. Ce sont, essentiellement, des produits prohibés, de chanvre indien, et du cannabis. Pour le directeur régional des douanes de l’Ouest, Mikailou Diarra, ces saisis ont été faits au cours des embuscades et des contrôles de routine. Et d’indiquer que la valeur des produits incinérés s’élève à plus de 100 millions de francs CFA. «Nous avons plus précisément 20 tonnes 400 Kg pour le cannabis et le chanvre indien et 20 tonnes 400 kg pour les produits prohibés. La saisie a été possible grâce aux renseignements. Ce qui a permis de mettre la main sur les contrebandiers et les fraudeurs de tout genre », a ajouté M. Diarra. Le directeur régional des douanes a aussi demandé une collaboration de la population pour venir à bout de ce fléau qui nuit à la santé de la jeunesse burkinabè. Pour les éventuels amateurs qui ne le savent pas, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, Maiza Sérémé est clair sur la question. «Le trafic et la détention des drogues à haut risque sont formellement interdits par la loi et les auteurs encourent des peines criminelles ou correctionnelles », a précisé Mme Sérémé. En rappel, la Journée internationale de lutte contre la drogue est célébrée cette année au Burkina Faso sous le thème «Drogue et sécurité routière».


Moussa CONGO
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