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Journée mondiale de lutte contre la drogue : quatre tonnes de drogue et trois tonnes de faux médicaments incinérés
Publié le mardi 30 juin 2015  |  AIB
Restauration
© Autre presse par G.S
Restauration de l`autorité de l`Etat : un pacte républicain signé
Samedi 9 mai 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Les forces de sécurité et les forces vives de la nation ont signé un pacte républicain de citoyenneté en vue de restaurer l`autorité de l`Etat. Photo : Auguste Denise Barry, ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité




Koupéla– Le Burkina Faso à l’instar, des autres pays du monde, a commémoré le vendredi 26 juin la journée mondiale de lutte contre la drogue. Pour marquer une fois de plus la lutte contre ce fléau, quatre tonnes de drogue et trois tonnes de faux médicaments ont été incinérés en présence des ministres en charge de la sécurité et des transports le Colonel Auguste Denise Barry et Daouda Traoré.
Depuis le 7 novembre 1987, la communauté internationale célèbre la journée mondiale de lutte contre l’usage et le trafic illicite des drogues le 26 juin de chaque année. Pour cette année 2015 le thème retenu par le Comité National de Lutte contre la Drogue est «Drogue et sécurité routière». Selon le Secrétaire permanant du Comité National de Lutte contre la Drogue, le Commissaire de police Amadé Belem, le choix de ce thème vise ‘’attirer et interpeller l’attention des autorités de notre pays, des parents et éducateurs, les acteurs de tous les secteurs d’activités sur les liens étroits qui s’établissent entre drogues et sécurité routière’’.

Le choix de Koupèla, ville carrefour qui voit passé de nombreux transits, s’inscrit dans une volonté de faire de cette cité un pôle d’information, de sensibilisation, d’éducation et de réflexion sur ‘’Drogues et sécurité routière’’, a indiqué le ministre Barry, également président du Comité National de lutte contre la drogue.
Par ce thème, le comité de lutte contre la drogue établit un lien entre le nombre croissant des accidents de la circulation et l’usage des drogues et stupéfiants puis à l’occasion, passe à la sensibilisation. Le cannabis et autres stupéfiants font l’objet de prise par certains conducteurs rémunérés à la course. C’est pourquoi la marraine, Hadja Mamounata Vélegda a insisté en ces termes: «Je voudrais saisir l’opportunité qui m’est offerte pour inviter les parents et toutes les populations du Centre-Est à se rassurer qu’un drogué constitue un danger pour la sécurité de sa famille et de celle de la société toute entière». Pour l’occasion, plusieurs activités ont été organisées, dont un concours de poème qui a classé cinq jeunes filles aux premiers rangs. Le trafic illicite des drogues, leur consommation et les délits qui y sont associés tels le blanchiment d’argent, le trafic des êtres humains, les crimes humains et économiques, les déviances sociales, l’incivisme, l’insécurité routière, la montée fulgurante du grand banditisme sont tant de menaces pour la société. Et le Secrétaire Permanant du comité, le Commissaire Bélem de rappeler que le Burkina Faso n’est pas épargné au regard des quantités des substances psycho actives saisies au cours de l’année 2014. Il s’agit entre autre de 53,502 tonnes de cannabis, 1,18 kg de cocaïne, 0,16 kg d’héroïne, 11,363 tonnes de médicaments de rue, cent cinquante-huit (158) personnes jugées pour trafic et abus de drogues dontcent quarante-cinq (145) personnes condamnées, deux cent cinquante-huit (258) patients pris en charge pour abus de drogues, six cent quinze (615) enfants et jeunes en difficulté avec la loi, car connaissant des problèmes de toxicomanie, a énuméré le ministre en charge de la sécurité. Outre ces produits prohibés, a ajouté le Gouverneur du Centre-Est, le Colonel Ousmane Traoré, il existe dans notre pays d’autres substances toxicomanogènes telles le "Datura" et le "Trama dol" dont la consommation par les populations se positionne au 2ème rang après le cannabis. La frange de la population la plus exposée à la consommation de ces drogues est celle des jeunes. Un constat qui a conduit la Présidente de la Délégation Spéciale de Koupéla, Mama Zanfara/ Traoré à lancer un appel au burkinabè pour qu’il perçoive la lutte contre l’abus et le trafic illicite des drogues comme un danger commun à combattre avec des moyens adaptés. Et le Directeur Général de l’Office Nationale de la Sécurité Routière (ONASER), Ahoué Koudougou, parrain de la cérémonie de conclure en rappelant le caractère impératif de maintenir une vigilance accrue et de renforcer les dispositions législatives puis les instruments opérationnels afin de protéger nos populations qui paient le plus lourd tribut.


Amédée W. SILGA
silgaamedee@yahoo.fr


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