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Insécurité à Ouagadougou : Bertine Bambara disparue depuis le 9 juin 2015
Publié le vendredi 26 juin 2015  |  Le Quotidien




Nous avons reçu au sein de notre rédaction une délégation de la famille de Bertine Bambara. Celle-ci âgée de 38 ans, mère d’une fille de 3 ans, de taille 1m 55cm, qui, aux dires des siens, a disparu au cours de la nuit du 9 au 10 juin 2015 à Ouagadougou. Naturellement désemparée par cette situation, la famille lance un appel aux populations afin qu’elles prennent attache avec les forces de l’ordre en cas de suspicion. Parmi les multiples hypothèses émises par la famille, l’une reste plus probable, à en croire la famille. C’est celle de l’enlèvement puisque la voiture de marque Land Rover qu’elle utilisait pour se déplacer a été retrouvée quelques jours après sa disparition à la Patte d’oie à Ouagadougou. Les chaussures de la disparue ont été retrouvées dans la voiture avec sa pièce d’identité. Jusqu’aujourd’hui, il n’y a plus de nouvelles de l’intéressée.

Bertine Bambara est une dame de 38 ans avec un grain de beauté à la joue gauche, de la taille : 1 mètre 55 centimètres, qui a disparu aux cours de la nuit du 9 au 10 juin aux environs de minuit. C’est du moins l’information que sa famille composée de son homme, son frère, ses voisins, et sa copine, a laissé entendre, lors d’une visite effectuée au sein de notre rédaction, le 25 juin 2015. A en croire le compagnon de la dame, celle-ci vendait de l’attiéké, non loin du siège de la Société nationale d’électricité du Burkina, sis à la ZAD sur l’axe qui traverse le quarter Karpala. Selon son voisin de cour dans le quartier Kalgodin où elle habite, elle a coutume de rentrer à domicile, après son commerce, aux environs de minuit. « Le jour de sa disparition du 9 au 10 juin, les jeunes filles qui l’aident dans son commerce l’ont devancée alors que Bertine Bambara se déplace avec la voiture du bailleur de la cour où nous sommes en location. Quand les filles sont arrivées, elles étaient étonnées de savoir que la patronne n’était toujours pas rentrée, alors qu’elles ont même fait la vaisselle avant de prendre la route du domicile. Nous avons néanmoins attendu jusqu’à un moment avant de chercher à rentrer en contact avec certains proches à elle, notamment une de ses copines aux environs de 4h de la même nuit. A travers cette dernière, nous avons pu avoir le contact de la famille de la voisine pour les informer de la situation », a témoigné un des voisins de Bertine Bambara. Quant au compagnon de Bertine Bambara, puisque n’étant pas marié, elle partage sa vie avec ce monsieur avec qui, elle a une fille de 3 ans : « C’est aux environs de 4h dans la nuit du 9 au 10 juin que par appel téléphonique que j’ai a été également contacté. Ainsi, nous avons cherché à porter l’information à la connaissance de la gendarmerie. Nous avons multiplié cette information à tous les niveaux et même sur les axes de la sortie de la ville de Ouagadougou . Le jour de sa disparition, nous avons échangé des coups de fil, aux environs de 10h. Nous avons échangé par rapport à son projet d’embauche en qualité de déléguée médicale parce que celle-ci devrait s’entretenir avec un employeur au cours de cette journée », a expliqué l’homme de la dame.

Des agressions précédentes

Il a poursuivi en ces termes : « De par le passé, soit deux mois avant sa disparition, elle m’a informé qu’elle a été agressée par des personnes qui l’ont poursuivie lorsqu’elle rentrait à domicile. Ce jour-là, elle roulait à moto. Je l’ai conseillée de prendre l’habitude de rentrer avec les enfants surtout qu’elle avait un véhicule du bailleur à sa disposition ». Bertine Bambara semble s’entendre parfaitement avec son bailleur jusqu’à ce que celle-ci emprunte son véhicule. Pour le voisin de Bertine Bambara, celle-ci a une parfaite entente avec le bailleur. « Depuis un certain temps, c’est elle qui encaisse les frais de bail qu’elle met dans le compte du bailleur. Le bailleur vit en Italie et de par le passé, ce sont ses frères qui encaissaient les frais du loyer. Selon les informations qui nous sont parvenues, le bailleur aurait été abusé par ces hommes de confiance et de ce fait il aurait décidé que désormais ce serait Bertine qui encaisserait ses sous de la location. Elle roulait également avec la voiture que le bailleur avait achetée pour ses vacances lorsqu’il rentrait de l’Italie. En son absence, c’est Bertine qui utilisait le véhicule jusqu’au moment où elle a disparu », a raconté un des voisins de Bertine Bambara. Le frère de Bertine, Lazare Bambara, a indiqué que la famille a été informée au village suite à la disparition de sa sœur. « Nous avons contacté nos parents, même en Côte d’Ivoire. Ceux-ci s’inquiètent toujours parce qu’il n’y a aucune nouvelle la concernant jusqu’à présent. C’est vrai, elle nous a déjà raconté qu’elle a été agressée précédemment. Nous avons dit que comme elle a eu la vie sauve, que c’était l’essentiel », a-t-il relaté. La seule chose que la famille a confiée c’est que la voiture a été retrouvée à la Patte d’oie à Ouagadougou et que la carte d’identité, les paires de chaussures et une bouteille de gaz chargée y ont été abandonnés. En tous les cas, la gendarmerie mène des enquêtes pour éclairer les circonstances de cette disparition mais en entendant, ce sont de multiples questions qui taraudent l’esprit des membres de la famille. Ceux-ci émettent plusieurs hypothèses dont celle de l’enlèvement. La famille lance un appel à tous ceux qui auraient suspecté quoi que ce soit, de contacter les numéros suivants : 77 32 81 89/ 77 05 03 77. En rappel, Bertine Bambara est une dame battante, à en croire les témoignages de sa famille. « Elle est titulaire de plusieurs diplômes à savoir le DEUG II en sociologie, la licence en marketing et communication et une maitrise en gestion des Ressources humaines », a déclaré son homme. En voilà qui donne du grain à moudre à nos forces de l’ordre et de sécurité qui requièrent la collaboration des populations pour que la sécurité des citoyens qui est devenue maintenant plus qu’une préoccupation, soit prise à bras le corps par les nouvelles autorités de la Transition1

Par Joseph Bolomn
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