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Burkina : arrestation du dernier maire de Ouagadougou, proche de Compaoré
Publié le mercredi 24 juin 2015  |  AFP
CDP
© Autre presse par Roger Nana
CDP : le directoire rencontre les anciens élus locaux du parti
Mardi 17 février 2015. Ouagadougou. Stade du 4-Août. Le directoire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a rencontré les anciens maires du parti et les anciens présidents de conseils régionaux. Photo : Marin Casimir Ilboudo, ancien maire de la commune de Ouagadougou




Ouagadougou - Le dernier maire de Ouagadougou, un proche du président déchu Blaise Compaoré, a été interpellé et écroué mercredi par la gendarmerie du Burkina Faso pour des malversations financières présumées, a-t-on appris de source sécuritaire.

Marin Casimir Ilboudo, maire d'un arrondissement de Ouagadougou de 2000 à 2012, avant d'être nommé édile de la ville, a perdu son poste avec la chute du régime Compaoré en octobre 2014.

Il a été écroué "dans le cadre d'enquêtes sur des malversations financières et attributions illégales de parcelles dans la ville de Ouagadougou", a indiqué à l'AFP un gendarme proche de l'enquête.

M. Ilboudo, cadre du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l'ancien parti présidentiel, est soupçonné d'avoir vendu un dépôt appartenant à une entité publique ainsi qu'une gare routière à un groupe de transport privé, selon cette source.

"L'ex-maire de Ouagadougou a été effectivement interpellé aujourd'hui. On espère qu'il sera libéré le plus tôt possible", a confirmé à l'AFP Michel Ouédraogo, un communicant du CDP, qui a qualifié cette interpellation de "regrettable".

Les arrestations se succèdent depuis trois mois dans le camp du président déchu.

Une dizaine de membres de l'ancien parti au pouvoir, tous d'anciens maires ou conseillers municipaux, sont emprisonnés depuis avril à Ouagadougou et Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays, pour des malversations foncières présumées.

Au moins une demi-douzaine d'anciens ministres du dernier gouvernement de Compaoré, également soupçonnés de malversations, ont été interpellés puis relâchés en avril.

Le régime du président Blaise Compaoré a été balayé fin octobre par une insurrection populaire, qui dénonçait principalement sa corruption et son népotisme, après 27 ans de règne.

Les autorités de transition qui ont succédé à Blaise Compaoré ont fait de la lutte contre l'impunité et la corruption leur cheval de bataille.

Elles doivent remettre le pouvoir à un gouvernement démocratiquement élu après des élections présidentielle et législatives dont le premier tour est fixé au 11 octobre.

roh/jf/jhd
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