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Burkina : Le « Balai Citoyen » exige des poursuites judiciaires contre Blaise Compaoré
Publié le mercredi 24 juin 2015  |  AIB
Rapport
© aOuaga.com par A.O
Rapport sur le RSP : Le Balai citoyen exige sa publication
Mardi 23 juin 2015. Ouagadougou. Centre national de presse Norbert Zongo. Le mouvement Le Balai citoyen a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a exigé la publication du rapport commandé par le chef de l`Etat sur le Régiment de sécurité présidentielle (RSP)




Ouagadougou - Le mouvement le balai Citoyen, fer de lance de révolution populaire de fin octobre dernier qui a fait une trentaine de morts, a appelé mardi, les autorités judiciaires à engager des procédures judiciaires contre Blaise Compaoré et son dernier Premier ministre, qu’il accuse d’avoir commandité les « tueries ».

« Nous appelons les autorités judiciaires à engager des procédures sérieuses contre les responsables et les exécutants de ces meurtres que sont, notamment Blaise Compaoré et Luc Adolphe Thiao », a déclaré lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, l’un des porte- voix du Balai Citoyen, l’artiste musicien Serges Bambara, allias Smokey.

Selon les chiffres officiels, 35 personnes ont été tuées dans les manifestations populaires des 30 et 31 octobre qui ont entraîné la chute de M. Compaoré. M. Compaoré a trouvé refuse en Côte d’Ivoire, d’où est originaire son épouse.

En fin mai 2015, 28 d’entre elles ont été décorées et élevées au rang de "héros nationaux" par le Président Michel Kafando, lors d’une cérémonie d’hommage national de deux jours.

En plus de l’hommage, « nous attendons et exigeons que justice soit rendue dans le plus bref délai à ces frères et sœurs », a dit le rappeur burkinabè qui s’indigne que « les auteurs, co-auteurs et complices de ces assassinats continuent de circuler en toute impunité ».

Plusieurs associations de défense des droits de l’Homme, notamment Amnesty International, ont pointé du doigt le Régiment de sécurité présidentielle (Rsp), considéré comme la garde prétorienne de M. Compaoré, d’être à l’origine de plusieurs cas de morts lors des journées insurrectionnelles.

Des milliers de manifestants sous la houlette des organisations de la société civile avaient réclamé début févier, la dissolution du Rsp, qui avait entraîné l’interruption de la tenue normale d’un Conseil des ministres, après un premier affront en fin décembre 2014.

Face à la grogne sociale, le président de la Transition, Michel Kafando, a mis en place une commission pour statuer sur l’avenir du Rsp. « Nous exigeons la publication officielle du rapport de cette commission et nous prévenons en avance que nous maintenons notre exigence de la dissolution du Rsp », a réitéré le balai Citoyen.

Lors de son discours sur la situation de la nation devant le Conseil national de la Transition (Cnt, Parlement intérimaire), le 12 juin dernier, le Premier ministre burkinabè, le lieutenant-colonel Isaac Zida, avait exclu la dissolution du Régiment de sécurité présidentielle.

« Dissolution ou pas, notre position est claire : pas de régiment militaire qui ne soit pas sous le commandement du chef d’état-major général des armées, pas de régiment militaire à la Présidence du Faso (…) », a conclu le Balai Citoyen.

Des élections présidentielle et législatives se dérouleront le 11 octobre 2015 pour mettre fin à une période d’une année de la Transition.


mlc-ndt/


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