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Art et Culture

Ciné droit libre: projecteur sur «les dix jours qui ont fait chuter Blaise Compaoré»
Publié le mercredi 24 juin 2015  |  FasoZine
L`ex-président
© aOuaga.com par DR
L`ex-président burkinabé Blaise Compaoré




«Une révolution africaine: les dix jours qui ont fait chuter Blaise Compaoré». C’est le titre du film documentaire réalisé par le Collectif Droit Libre TV. Avant sa projection en ouverture du festival Ciné Droit Libre qui se tient à Ouagadougou du 28 juin au 4 juillet 2015, l’œuvre a été présentée à la presse ce mardi 23 à l’Institut français de Ouagadougou.

Tout en restant un condensé vivant des moments historiques vécus par le Burkina Faso avec le changement de pouvoir réclamé par le peuple, cette œuvre cinématographique est sans doute, pour l’instant, le document le plus complet sur l’avant et pendant insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Du 21 au 31 octobre, les caméras de l’équipe de réalisation de l’œuvre permettent de vivre, ou de revivre les manifestations qui ont conduit à la chute de Blaise Compaoré dont le projet était de modifier l’article 37 de la constitution qui limite à deux quinquennats le mandat présidentiel, dans le but de briguer un troisième mandat.

Les marches de jour et de nuit, la grande mobilisation des Burkinabè, les couloirs du Chef de file de l’opposition, l’offensive des manifestants contre le siège du parlement, les saccages et incendies de domiciles, le dernier message de Blaise Compaoré, etc.

Ce sont des étapes qui ont constitué la trame de ce film documentaire soutenu par des interventions d’acteurs politiques et de la société civile qui ont pris, pour certains, une part décisive, d’une manière ou d’une autre, dans l’histoire de ce changement.

Que ce soit dans le feu de l’action, lors des interviews ou à travers les analyses pertinentes, les journalistes et techniciens de Droit libre TV ont, fait la preuve par «Une révolution africaine: les 10 jours qui ont fait chuter Blaise Compaoré», qu’ils ont offert à l’Afrique, un témoignage important de son processus démocratique. Et des partenaires institutionnels comme Diakonia, dont le directeur au Burkina n’est autre que Luther Yaméogo, peuvent être satisfaits d’avoir accompagné l’initiative.

En rappel, Ciné Droit Libre qui est un festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression, est un espace créé depuis 2005 par l’Association Semfilms. La 11è édition se tiendra du 28 juin au 4 juillet 2015 à Ouagadougou, à l’Institut français, au Ciné Burkina, au Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (Cito), à l’Institut Goethe, à l’université, pour ne citer que ces endroits, mais aussi à l’espace vide de la mairie de Bogodogo qui abritera le village du festival du 30 juin à la fin de l’évènement.

Morin YAMONGBE
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