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Contrôle des produits de grande consommation à Bobo
Publié le mercredi 24 juin 2015  |  Sidwaya




Le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a entamé, lundi 22 juin 2015 à Bobo-Dioulasso, une opération de contrôle de prix, de qualité et de métrologie des produits de grande consommation. Appelée « Contrôle Ramadan 2015 », cette opération vise à éviter la hausse des prix de ces produits, et de les rendre accessibles à tous en cette période de jeûne du Ramadan.

Après Ouagadougou le 18 juin dernier, le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a étendu son opération de contrôle de prix, de qualité et de métrologie des produits de grande consommation à Bobo-Dioulasso, à partir du lundi 22 juin 2015. A entendre le secrétaire général du MICA, Sibiri Sanou qui a donné le top de départ de l’opération à Bobo-Dioulasso, le « Contrôle Ramadan » a pour but de vérifier le respect des prix fixés par l’Etat, des règles relatives à la facturation et à la publicité des prix, du Prix de vente maximal autorisé (PVMA) fixé par les grossistes, et de la qualité de certains produits à travers la vérification des dates de péremption. Pour ce faire, les contrôleurs ont été répartis en deux équipes afin de parcourir les points de ravitaillement des consommateurs, notamment les boutiques de quartiers, les alimentations, les détaillants et les semi-grossistes. L’accent a été mis sur les produits les plus consommés en période de carême, à savoir le riz, le sucre, l’huile alimentaire, le lait, la farine de froment et le gaz butane. L’une des équipes, conduite par Kouliga Zongo, a ainsi « inspecté » l’établissement Rabo Boureima à quelques mètres du grand marché, non loin de la gare de la compagnie TCV. Vendeur grossiste, il cède son sac de lait de 25 kg à 50 000 F CFA et sa tonne de riz à 312 500 F CFA. L’huile de 20 litres est vendue à 13 500 F et le sac de riz « en famille », s’achète à 16 000 F CFA. Du contrôle fait, il n’y a visiblement pas eu d’anomalie à son niveau. Néanmoins, les contrôleurs ont souhaité qu’il se présente à l’inspection régionale des affaires économiques à 15 heures (ndr : le lundi 22 juin 2015) avec les carnets de vente et les reçus de commande de ses marchandises. En face de l’établissement Rabo Boureima, Siaka Bingali est quant à lui, détaillant et demi-grossiste. En cette qualité, il devait afficher les prix de ses produits, mais il n’y a aucune indication des prix du sucre, de l’huile, ou du riz. Comme chez le premier visité, il lui a également été demandé de se rendre à l’inspection dès 15 h avec les documents de ses produits vendus.

Un bon exemple

L’équipe de contrôle a ensuite mis le cap sur l’alimentation « Le bon samaritain » sur le Boulevard de l’Indépendance. Là, les prix de tous les produits sont affichés, et le contrôle n’a détecté aucun produit périmé. Pour le gérant de l’alimentation, Hamidou Kaboré, ce contrôle est une bonne chose, puisqu’il lui permet de mieux s’organiser pour bien servir les clients. « Ce n’est pas leur premier contrôle chez nous. Nous ne sommes pas inquiétés parce que nous faisons tout pour être en règle vis-à-vis de la loi », a-t-il soutenu. Pour sa part, le chef de l’équipe de contrôle, vérificateur des prix au service du contrôle économique et de la répression des fraudes de Bobo-Dioulasso, Kouliga Zongo a félicité le gérant pour « sa transparence, le soin qu’il porte à son alimentation et son souci de garantir la sécurité du consommateur ». Pour l’ensemble des établissements contrôlés, a précisé M. Zongo, c’est après la vérification des documents que les fautes pourront être établies ou pas. « Sinon avec le constat sur le terrain, nous n’avons pas décelé d’infraction, sauf chez Siaka Bingali où les prix des produits ne sont pas affichés », a-t-il dit. Déjà a prévenu le secrétaire général du MICA, Sibiri Sanou, les contrevenants seront sanctionnés conformément aux textes en vigueur. Lesquelles sanctions, a-t-il poursuivi, vont des peines pécuniaires à la privation de liberté, ou encore, la fermeture de l’établissement en fonction de la gravité de la faute. Il a donc invité les commerçants à respecter la règlementation en vigueur et d’instaurer au Burkina Faso, une concurrence saine et loyale.

Jean-Marie TOE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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