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CHR de Ziniaré : que se passe t-il ?
Publié le mardi 23 juin 2015  |  Notre Temps
Grève
© Sidwaya par DR
Grève du SYNTSHA : Les patients des CSPS déportés au CMA de Pissy




 Ecoles de formation professionnelle : Ces prêts qui condamnent les bénéficiaires
Les écoles de formation professionnelle vont bientôt fermer leurs portes pour la période des vacances. Les stagiaires, en fin de formation, outre le diplôme flambant neuf de fin de formation qu’ils étrennent, rentrent chez eux avec des engins tout aussi flambant-neufs, acquis grâce à des prêts octroyés par des banques.
Ainsi, les jeunes policiers qui se dénombrent par milliers ont presque tous choisi des 135 dernier cri. Le prix bas d’un engin de ce type varie entre 1 250 000 à 1 500 000 francs. Ceux qui n’ont pas pu ou voulu suivre l’air du temps se sont dotés de la marque «Jupiter» qui tourne aussi entre 800 000 et 950 000 francs. Il en est de même pour ceux qui sortent des écoles de la santé, et leurs collègues des écoles des enseignants du primaire. Mais le hic, c’est que ces prêts, quoique contribuant à régler les problèmes de déplacement des futurs fonctionnaires, bloquent financièrement les bénéficiaires durant de longues années de leur carrière. Ils doivent rembourser ces prêts en 5 voire 7 ans et sans prendre d’autres prêts ou pouvoir facilement changer de banque.
Alors, le véritable gagnant de ces opérations de charme, nées de l’offensive de nouvelles banques pour conquérir des clients, sont ces banques elles-mêmes.
En effet, depuis que le Doing-business au Burkina est devenu intéressant, il y a eu une éclosion de nouvelles banques. Et celles-ci bousculent de jour en jour les anciennes à qui elles arrachent la clientèle par des propositions alléchantes et des offres de services innovantes.
Toutes choses qui, c’est vrai, incitent les vieilles structures financières à améliorer leurs prestations mais, il reste encore beaucoup à faire pour faire de celles-ci des banques du 21e siècle. Surtout au niveau de l’accueil des clients, certaines de ces banques, qui n’offrent pas encore de numéros d’ordre de passage créent des frictions inutiles entre clients qui sont arrivés presqu’au même moment dans le hall.

 Saison des pluies : Les paysans s’inquiètent

Bientôt juillet et les semis n’ont pas véritablement poussé dans la plupart des régions du Burkina. Pourtant les spécialistes de la météo et les experts de l’agriculture jurent que la saison sera normale à excédentaire.
Certes, il y a eu quelques pluies, mais elles ne sont pas suffisantes pour faire germer les semences. Ceux des agriculteurs qui ont tenté les semis ont tout simplement vu pourrir les grains sous le sol.
Combien de temps faudrait-il attendre pour voir venir Dame pluie ? Nul ne peut le dire !
C’est vrai que le ciel est souvent chargé de nuages, mais en lieu et place d’eau de pluie pour arroser la terre, ce sont fréquemment des vents violents qui se soulèvent dont les conséquences sont généralement des destructions de toits de maisons, des arbres déracinés et des panneaux publicitaires renversés.
Pour les paysans avertis des questions d’agriculture traditionnelle, le temps qui reste pour espérer récolter quelque chose en fin de saison serait très court. Pour eux en effet, le semis, après le 14 juillet, a très peu de chances de produire une récolte abondante.

 CHR de Ziniaré : que se passe t-il ?

L’appel d’offres du CHR de Ziniaré n’est toujours pas attribué après 4 mois parce qu’une main, encore invisible à l’intérieur de la Commission d’attribution, tente par des moyens frauduleux d’éliminer un des postulants. Des indiscrétions font état de procédures irrégulières dans la sélection des entreprises. Les résultats de la Commission d’attribution ont fait l’objet d’échanges épistolaires à cet effet, toute chose qui fait peser une impression de deal à tort ou à raison sur les délibérations. Ces échanges épistolaires dont on ne connait pas encore le vrai contenu viseraient à reprendre le processus. Le pot aux roses a été découvert en interne. Reste à savoir, jusqu’où les commanditaires veulent aller. L’ASCE est interpellée sur ce marché.

 Feedback : Droit de réponse de la SONAPOST

Notre article de la semaine dernière sous cette rubrique avec ce titre : «Concours d’entrée à l’école nationale des postes : Toujours la croix et la bannière » a suscité la réaction suivante :
Dans votre livraison du mardi 16 juin 2015, dans la rubrique De Toi à Moi, sous le titre « concours d’entrée à l’Ecole nationale des Postes : toujours la croix et la bannière », vous vous êtes intéressés à un sujet de la plus haute importance pour la SONAPOST, à savoir le concours d’entrée à l’école des Postes. En effet, la SONAPOST a lancé un concours direct pour le recrutement de 4 contrôleurs et 50 agents de bureau, en vue de renforcer ses effectifs. Les candidats potentiels étant généralement très nombreux, la SONAPOST, s’inspirant d’autres expériences, a opté pour le tirage au sort pour retenir 500 dossiers pour les agents de bureau, et 70 pour les contrôleurs.
Votre reporter, après avoir peint l’ambiance qui régnait sur place le 12 juin 2015 à la séance de tirage au sort, s’est demandé « pourquoi une structure comme la SONAPOST n’a jusque-là pas trouvé un procédé innovant pour recruter ses futurs agents. En cherchant bien, poursuit-il, ces recrutements pourraient par exemple être faits par voie d’internet comme initié cette année par la Fonction publique pour les candidats aux concours de la magistrature ».
La SONAPOST vous remercie de l’intérêt que vous portez à ses activités et reconnait avec votre reporter qu’il s’agit véritablement de "la croix et la bannière" mais pas seulement les concours de la SONAPOST, mais tous les concours organisés au Burkina Faso à cause du nombre pléthorique de demandeurs comparé au peu de places disponibles. L’idéal aurait même été d’éviter le tirage au sort et d’enregistrer toutes les candidatures et de décentraliser le concours dans toutes les régions. Mais cela se révèle utopique au regard des ressources immenses- hors de portée de la SONAPOST- à injecter dans une telle entreprise.
Dans une interview accordée à votre confrère Le Quotidien du 1er juin 2015, le directeur général de la SONAPOST, M. Salam Sanfo, abordant la question de la meilleure formule d’organisation des concours directs, déclarait : « nous sommes en train de voir si nous pouvons avoir un logiciel qui nous permettra de faire des recrutements directs probablement à partir de 2016. L’idée c’est de permettre à tous les Burkinabè de pouvoir postuler à partir de chez eux. L’application se chargera de trier les candidats ». C’est dire qu’au plus haut niveau de la SONAPOST, la question des concours d’entrée dans l’entreprise préoccupe et l’on réfléchit à la meilleure formule pour recruter les meilleurs agents. D’ailleurs, de par le passé, la SONAPOST prenait tous les candidats qui se présentaient mais cela constituait, comme signalé plus haut, une charge énorme, surtout que ces concours ne sont pas les seuls que la SONAPOST organise. Ce qui a amené l’entreprise à opter pour le tirage au sort. En rappel, la SONAPOST recrute annuellement environ 60 agents. Les avis de recrutement sont publiés dans les journaux.
Merci encore au journal Notre Temps qui, quoique relativement nouveau dans le paysage médiatique burkinabè, fait des merveilles dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information. La SONAPOST reste ouverte à toute demande d’informations importantes pour votre lectorat.

Salam Ouédraogo

Chef du département de la communication et des archives de la SONAPOST

NDLR : Notre Temps salue la réaction fort constructive des responsables de la SONAPOST. Au lieu des polémiques inutiles dont certains ont coutume, la Nationale de la philatélie, elle, a saisi l’occasion pour mieux informer l’opinion sur les actions en cours pour le bien-être de nos populations dont les jeunes en quête d’emploi.

Rubrique De toi à moi (Notre Temps)
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