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Assises nationales de la jeunesse : des engagements forts en faveur des jeunes du Burkina
Publié le mardi 23 juin 2015  |  Présidence




Le Président de la Transition, Président du Faso, S.E.M. Michel KAFANDO était à Gaoua, le vendredi 19 juin 2015, face à la jeunesse venue de toutes les 13 régions du pays. A cette occasion, les entretiens entre le Chef de l’Etat et les jeunes ont porté sur tous les secteurs de développement. Retour sur une rencontre riche en enseignements.

Présent à Gaoua dans la capitale de la région du Sud-Ouest dans le cadre des Assises nationales de la jeunesse dont les travaux ont été ouverts la veille par le Premier Ministre Monsieur Yacouba Isaac ZIDA, le Chef de l’Etat était le vendredi 19 juin 2015 à l’écoute des préoccupations de la jeunesse.

Le Président du Faso qui avait à ses côtés le premier ministre et les membres de son gouvernement, le Président du CNT, des Présidents d’institutions, a dans son discours introductif salué le sens de responsabilité des jeunes et leur attachement aux principes de démocratie. Les jeunes ont à cet effet observé un standing ovation pour marquer leur joie pour la reconnaissance de leurs efforts.

« Nous avons tenu à organiser ces assises qui sont d’une importance particulière parce qu’elles viennent après l’insurrection populaire et au cours de laquelle les jeunes et les femmes nous ont donné un message précis à savoir que tout développement du Burkina Faso devrait nécessairement passer par les jeunes qui représentent à peu près 60 à 70 % de la population burkinabè. Il était bon que nous ayons cette rencontre avec les jeunes, pour savoir quels sont leurs problèmes, quels sont leurs besoins, et en quoi le gouvernement de la Transition pourrait leur être utile », a laissé entendre le Chef de l’Etat.

L’objectif de la rencontre est cerné et place maintenant aux questions et doléances des jeunes. Les régions sont alors passées tour à tour pour exposer leurs doléances et exprimer leurs préoccupations.

Ainsi, tout en reconnaissant le caractère spécifique de certaines doléances à chacune des régions, les préoccupations des jeunes ont essentiellement porté sur la lutte contre le chômage et la pauvreté, la formation qualifiante, le coût de la formation, l’accès aux crédits, le financement de leurs mouvements et associations, l’accès à la terre, la refondation du système éducatif, l’allocation budgétaire au secteur de l’éducation, de la sécurité des biens et des personnes, la transformation des matières premières notamment celles agroalimentaires, la constructions de centres de sport, bref, tous les pans des secteurs du développement ont été passés en revue.

Sur l’épineuse question de la refondation du système de l’éducation et de son financement (surtout concernant l’enseignement supérieur), ce secteur de l’éducation connait un profond retard dans l’exécution de son programme académique annuel. Et le système Licence-Master-Doctorat (LMD) dans lequel est basculé la majeure partie des universités de la sous-région est accusé à tort ou à raison d’en être la cause. En toile de fond de cette crise au sein des universités, il y a l’insuffisance des infrastructures. Sur ce point, le Gouvernement par le biais du ministre en charge de l’enseignement supérieur, a signifié qu’un effort particulier est en train d’être fait dans ce sens surtout à travers la construction d’universités et de cités universitaires.

Cette préoccupation est intimement liée à celle de l’emploi. L’éducation est de nos jours en inadéquation avec l’employabilité des jeunes. De ce fait, une réorientation du système éducatif vers la professionnalisation des jeunes est une nécessité. A cet effet, le gouvernement par la voix du ministre de la jeunesse et de la formation professionnelle, se dit disposé à vulgariser la formation professionnelle en s’inspirant du Centre professionnel de référence de Ziniaré implanté grâce à l’appui de la République de Chine Taiwan. Il se dit également disposé à étudier minutieusement les projets proposés par des jeunes en vue de leur financement selon les capacités de son département. « Ces échanges ont été pour nous très fructueux, très positifs. Nous avons retenu des recommandations, nous avons reçu des conseils. Croyez-moi, avec tout ce que nous avons eu, le gouvernement de la Transition va s’efforcer de continuer ce qu’il a commencé, à savoir un paquet de projets pour les jeunes », a fait savoir le Président du Faso.

C’est en cela que l’innovation cette année d’associer le monde des affaires et des entrepreneurs revêt tout son sens : « Une des innovations cette année a été d’impliquer le monde des affaires et des opérateurs économiques, toutes ces personnes qui sont capables de recruter les jeunes et faire en sorte que le développement du Burkina se fasse aussi en tenant compte de ces jeunes et avec l’habileté, avec la compétence, avec la volonté de ces jeunes. Les échanges de la veille entre le Premier Ministre et les opérateurs économiques ont été très fructueux puisqu’un engagement écrit a été pris par ces opérateurs économiques pour employer 2000 jeunes », a confié S.E.M. Michel KAFANDO.

Une autre mesure pouvant faire tache d’huile en matière de création d’emplois pour les jeunes est la mise en place d’usines de transformation agro-alimentaire. Toutes les régions ont en effet reconnu la nécessité de construction d’unités industrielles pour la transformation de matières premières sur place. Cette doléance est partagée par le gouvernement qui reconnait qu’une telle mesure serait pourvoyeuse d’emplois et apportera une plus-value dans nos productions agricoles. C’est pourquoi le Premier Ministre a rassuré que la Minoterie du Faso rouvrira ses portes au cours de l’année 2015.

Les jeunes ont tenu à soumettre aussi une doléance et non des moindres, à savoir le financement de leurs activités associatives. Sur cette préoccupation, le gouvernement a par la personne du ministre en charge de la jeunesse, rassuré qu’un regard particulier est porté par les autorités de la Transition sur les besoins de la jeunesse et les présentes assises en constituent un témoin palpable.

« Notre souci est que le partenariat avec le monde des affaires et des entrepreneurs puisse se poursuivre parce que c’est de cette façon que nous pouvons aussi faire comprendre aux jeunes que nous pensons à eux, faire comprendre aux jeunes que rien ne peut se faire sans eux et faire comprendre aux jeunes qu’en tout état de cause, l’avenir de ce pays-là est basé sur leur propre participation à promouvoir un développement pour le Burkina Faso », a conclu le Président du Faso.

Les participants étaient composés de délégations de jeunes venues de toutes les 13 régions que compte le Burkina Faso.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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