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Importation de produits alimentaires: plus d’une tonne de poulets saisis et incinérés
Publié le lundi 22 juin 2015  |  Le Quotidien
Fêtes
© aOuaga.com par A.O
Fêtes de fin d’année : Les prix des poulets varient entre 3000 et 3500 sur le marché
Mercredi 2 janvier 2012. Ouaga. Un reportage effectue sur les marchés révèlent que les prix des poulets varient entre 3000 et 3500 sur le marché




Les services de la direction générale des services vétérinaires ont procédé le samedi 20 juin 2015 à la destruction de gallinacées importée d’un pays voisin. 1 t et 340 kg de poulets ont été incinérés. Dr Adama Maïga, directeur de la santé publique vétérinaire et de la législation, a félicité les services douaniers qui ont permis d’intercepter les produits impropres à la consommation.
C’est devenu monnaie courante pour le service de docteur Adama Maïga, directeur de la santé publique vétérinaire et de la législation à la direction générale des services vétérinaires, de procéder à la destruction des produits provenant de la filière animale. Si ce ne sont pas de œufs provenant du Ghana, ce sont des poussins ou encore des poulets qui sont incinérés. Malgré le travail de sensibilisation, l’importation de la volaille prend de plus en plus de l’ampleur. Dr Adama Maïga que nous avons rencontré le samedi 20 juin 2015 s’affairait à incinérer des dizaines de poulets. « Nous avons été informés par la douane, le jeudi 18 juin 2015, qui a mis la main sur un car qui transportait des poulets. 134 cartons ont été interceptés. Le propriétaire des cartons n’a pas été identifié. Comme s’il s’agissait d’un véhicule de transport en commun, les cartons ont été déchargés. En pareille circonstance, que faut-il faire ? La douane a pris attache avec le ministère des Ressources animales pour voir dans quelles mesures le produit saisi peut être détruit. Normalement, c’est le propriétaire qui devait le faire. Comme il est absent, c’est l’Etat qui prend en charge la destruction. On ne peut pas laisser les produits pourrir. C’est du devoir du ministère des Ressources animales de décharger la douane de ces produits. Les colis ont été transportés du service des douanes au service vétérinaire. Nous avons pris en charge des manœuvres pour découper la volaille et creuser des trous. Nous avons acheté du gasoil, de l’essence et de l’huile de vidange pour brûler. Nous avons acheté aussi du bois pour l’incinération. Nous avons voulu que les douaniers assistent aussi. A la fin, nous avons fait un procès-verbal que les deux parties ont signé. Si quelqu’un venait se plaindre après, il y aurait le procès-verbal qui va nous protéger », a témoigné Dr Adama Maïga. C’est en tout une tonne et 340 kg de poulets qui ont été détruits. Le nombre n’a pas pu être identifié parce que les poulets n’ont pas le même poids. « Ce sont des poulets qui ont un poids avoisinant 1,5 kg. Dans certains cartons, il y a 10 poulets. D’autres encore 12 poulets. Le nombre varie en fonction du poids des poulets », a précisé le directeur qui rappelle qu’au Burkina, l’importation des poulets est interdit. « Si toutefois on va accepter l’importation de ces poulets, il faut des taxes compensatoires. L’argent qui va être collecté va contribuer à financer la filière locale », a-t-il souhaité.
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