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Election d’octobre, Zéphirin Diabré, futur Président du Faso, selon un sondage
Publié le dimanche 21 juin 2015  |  Sidwaya
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© Partis Politiques par DR
Les militants de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) se sont souhaité une bonne année lors d`une cérémonie de présentation de voeux. Photo : Zéphirin Diabré, président de l`UPC




Le second sondage d’opinion de l’hebdomadaire Bendré et de l’économiste-statisticien Honko Roger Judicaël Bemahoun donne encore l’opposant, Zéphirin Diabré, vainqueur de la prochaine présidentielle, au premier et au second tour, avec respectivement 26, 1% et 42, 34%. Les résultats de l’enquête ont été communiqués à la presse, le jeudi 18 juin 2015 à Ouagadougou.

L’ex-chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, qui a été au premier plan de la lutte contre le régime de Blaise Compaoré, sera-t-il le futur président du Burkina Faso ? C’est ce que semble confirmer le second sondage d’opinions, réalisé conjointement par l’hebdomadaire d’informations burkinabè, Bendré et l’économiste-statisticien, Honko Roger Judicaël Bemahoun. Les résultats de ce sondage, publiés hier jeudi 18 juin 2015 à Ouagadougou, donnent« Zeph », vainqueur au premier tour de la présidentielle du 11 octobre prochain, avec 26, 10% d’intentions de vote.

Un score légèrement en régression, puisque l’opposant était crédité de 26,9% au premier sondage de février 2015. Zéphirin Diabré arrive également en tête au second tour avec, 42,34% d’intentions de vote, contre 28,08% pour son poursuivant immédiat, l’ancien Premier ministre, Rock Marc Christian Kabore. Le socio-démocrate enregistre 22,22% d’intentions de vote au premier tour, contre 21,1% en février dernier, soit une légère progression à ce niveau. Dans ce deuxième sondage, les autres prétendants au trône ont aussi leur part de voix. Le candidat unique des sankaristes, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, occupe la troisième place du classement avec 8,24% contre 8,4% dans le premier sondage. L’ancien ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, dont la candidature est portée par la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), se voit hisser à la 4e place, avec 2, 51% des voix contre 7% dans le précédent sondage.

Il détrône un autre ex-chef de la diplomatie burkinabè, l’économiste Ablassé Ouédraogo, qui se retrouve à la 8e place, bien après d’autres candidats, tel Tahirou Barry et l’unique femme dans la course, Sarah Séré/Sérémé (2,2% chacun). Sans doute parce que cet opposant a récemment tenu des propos ethnocentristes, qui ont fait largement polémique dans le pays, au point qu’il a été entendu par les forces de sécurité.


Les autorités de la Transition appréciées

Exit ces considérations, le second sondage de « Bendré » et de l’économiste-statisticien Bemahoun, a été réalisé du 2 mai au 2 juin 2015, dans 8 villes, contrairement au premier, qui avait porté sur quatre. Ce sont les villes de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, de Koudougou, Ouahigouya, Fada N’Gourma, Tenkodogo, Dori et Gaoua. Les sondés sont au nombre de 1 000 contre 700 dans la première enquête.

La plupart d’entre eux (80,6% disposent d’une carte d’électeur), souhaitent voir, un homme « engagé pour la défense des intérêts nationaux, intègre, compréhensif des problèmes des populations », diriger le Burkina dans les cinq ans à venir. Mais le sondage n’a pas uniquement porté sur l’identification du profil du prochain président de la république.

D’autres aspects, dont la côte de popularité des autorités de la Transition, l’appréciation de la conduite du processus par les citoyens, les attentes des populations en matière de gouvernance politique, économique et sociale ont été pris en compte. L’image des trois figures emblématiques de la Transition, à savoir le chef de l’Etat, Michel Kafando, le Premier Yacouba Zida et le président du Conseil national de la Transition, Cheriff Sy, s’est amélioré dans l’opinion.

En la matière, elles ont recueilli respectivement 72%, 59% et 49,5% de voix, contre 20,9%, 27,1% et 44 au premier sondage. Aussi 39,2% de sondés trouvent-ils que la Transition est dans la bonne direction avec des problèmes majeurs. Dans les détails, 66% des enquêtés se disent favorables à l’adoption du nouveau Code électoral, contre 23, 3%, qui y voient une « nouvelle source de crise ». 59% d’entre eux approuvent également l’idée du passage à une Ve république, avec la voie référendaire comme la plus appropriée pour adopter une nouvelle Constitution.

Dans les échanges avec la presse, les initiateurs du sondage ont donné quelques éclairages. Sur le choix du milieu urbain pour mener l’étude, son meneur, l’économiste-statisticien Bemahoun, a avancé la modicité des moyens. « L’électorat n’est pas seulement urbain. Nous avons opté pour le milieu rural, car nous pouvons y faire facilement le travail(…) », a-t-il dit, promettant des sondages beaucoup plus élargis à l’avenir.

Celui-ci a répondu, l’air vexé, à ceux qui croient que leurs sondages sont commandités par des individus tapis dans l’ombre. « Nous avons connaissance de certains commentaires déplacés, et cela est déplorable. Si nos hommes politiques pensent qu’il y a des Burkinabè, encore manipulable, ils doivent déclarer leur échec », a dit l’expert. Même mise au point du directeur de publication délégué de Bendré, Inoussa Ouédraogo, qui a affirmé : « (…) Croire que des individus nous manipulent est déplorable ».


Kader Patrick KARANTAO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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