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Burkina/Elections : Le président du Faso préconise un code de bonne conduite aux éventuels candidats
Publié le samedi 20 juin 2015  |  AIB
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© Présidence par Raoul Bayala
Forum de Crans Montana : Michel Kafando échange avec les hommes d’affaires burkinabè
Vendredi 12 juin 2015. Bruxelles. Le Président du Faso, Michel Kafando, a échangé avec les hommes d’affaires burkinabè présents au forum économique de la Fondation Crans Montana




Ouagadougou,- Le président du Faso, Michel Kafando a préconisé mardi dernier, l’élaboration d’un code de bonne conduite aux éventuels candidats, en réponse aux « dérapages langagiers » de certains hommes politiques, à quatre mois de la présidentielle.

«Nous envisageons au niveau du gouvernement, de prendre des dispositions et je pense à l’élaboration d’un code qui sera appliqué à tous ceux qui veulent prendre part aux élections présidentielle, législatives et même municipales», a affirmé le président de la Transition Michel Kafando, au cours de sa visite aux autorités européennes à Bruxelles (Belgique), rapporte le quotidien d’Etat Sidwaya.

D’après la même source, M. Kafando, faisant le bilan de son séjour à la presse, a indiqué que ce « code qui s’imposera à tout le monde doit être respecté et les contrevenants se verront appliquer la loi dans toute sa rigueur ».

Depuis quelques temps des hommes politiques ont proféré des paroles suscitant le courroux des populations.

Il s’agit entre autres du vice-président de la Fédération du Centre du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Yamba Malick Sawadogo, qui avait appelé le 10 juin dernier, des militants à «préparer fusils et munitions» pour se prémunir contre un éventuel «vol de la victoire» de son parti à la présidentielle et le surlendemain des propos ethno-religieux du président du parti ‘’Le Faso autrement’’ Ablassé Ouédraogo.

Selon M. Kafando «nous sommes obligés de discipliner le débat», arguant que «sinon, nous risquons d’aller dans un excès qui sera nuisible à ce que nous recherchons tous pour le Burkina Faso, c’est-à-dire des élections libres et transparentes».

Il a par ailleurs souligné que nous n’avons pas besoin d’un langage excessif.

«Il suffit seulement qu’on raisonne dans la tolérance, dans le dialogue et c’est la seule manière, pour nous, de pouvoir faire des élections apaisées et édifier une nouvelle société bâtie sur des normes démocratiques», a-t-il préconisé.

Les élections couplées législatives et présidentielle d’octobre 2015 et municipales de janvier 2016, devront permettre de mettre fin à la Transition et de rétablir l’ordre constitutionnel.

Agence d’Information du Burkina
DG/ndt/
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