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Burkina Faso : la presse invitée à renoncer à la couverture des activités de pré-campagne
Publié le vendredi 19 juin 2015  |  Xinhua
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© aOuaga.com par A.O
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) est l`instance de régulation des médias au Burkina




Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a appelé, jeudi, la presse burkinabè à renoncer à la couverture des activités de pré-campagne, quelques jours après les "dérapages langagiers" de certains hommes politiques et l'audition des journalistes ayant rapporté leurs propos.

Dans un communiqué transmis à Xinhua, l'instance de régulation des médias rappelle que la loi électorale du 07 avril 2015 interdit la couverture médiatique de toute campagne électorale déguisée au cours de la période de 90 jours, allant du 21 juin 2015 à 00 heure au 18 septembre 2015 à 24 heures, veille de l' ouverture officielle de la campagne électorale.

Le CSC a, de ce fait, exhorté les professionnels des médias au strict respect des règles d'éthique et de déontologie dans le traitement de l'information particulièrement en cette période pré- électorale sensible, précisant que tout contrevenant s'expose aux sanctions administratives et pénales prévues par les textes en vigueur.

Le Burkina Faso doit organiser des élections présidentielle et législatives, le 11 octobre prochain pour rétablir l'ordre constitutionnel interrompu après la chute du régime Comparé en fin octobre dernier.

Une dizaine de candidats se sont déjà signalés, plongeant le pays dans une situation de campagne électorale à quatre mois des élections.

Dans une déclaration, les patrons de presse ont fait savoir que l'opinion nationale et internationale a été mise au courant du dérapage langagier dont ont fait état des hommes politiques burkinabè qui se sont exprimés publiquement en usant de propos ethno-religieux, d'incitation à la violence et de révélations de projets de déstabilisation.

Les journalistes ayant rapporté leurs propos avaient été auditionnés puis relâchés, suscitant le mécontentement des médias burkinabè.

"La presse ne peut être tenue pour responsable, encore moins prise comme bouc-émissaire sur ses faits", a réagi la Société des éditeurs de la presse privée (SEP).
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