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Elections au Burkina: La police des médias s’oppose aux «campagnes électorales déguisées»
Publié le vendredi 19 juin 2015  |  AIB
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© Autre presse par DR
Elections de 2015 : le CSC forme les acteurs pour des scrutins apaisés
Lundi 2 juin 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le Conseil supérieur de la communication (CSC) organise un séminaire-atelier de deux jours au profit de représentants des partis politiques, des organisations de la société (OSC) sur le thème "Communication politique et cohésion sociale". Photo : Nathalie Somé, présidente du CSC




Ouagadougou,- -Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a interdit jeudi, les couvertures médiatiques de toute «campagne électorale déguisée», durant la période allant du 21 juin au 18 septembre 2015.

«Le collège des conseillers rappelle que la loi électorale du 7 avril 2015 (article 68) interdit la couverture médiatique de toute campagne électorale déguisée au cours de la période de 90 jours, allant du 21 juin 2015 à 00 heure au 18 septembre 2015 à 24 heures, veille de l’ouverture officielle de la campagne électorale», indique un communiqué du CSC.

A l’orée de la présidentielle couplées aux législatives d’octobre prochain, les médias font déjà quotidiennement écho, des meetings organisés à travers le pays.

Le Conseil supérieur de la communication (CSC), a assuré qu’«au regard de ses attributions», elle «entend veiller à l’application de la loi adoptée par le Conseil National de la Transition (CNT, Parlement intérimaire)».

Les élections du 11 octobre 2015 et les municipales du 31 janvier 2016, devront permettre au Burkina Faso de rétablir l’ordre constitutionnel normal, interrompu par l’insurrection populaire d’octobre dernier.

Cependant des hommes politiques se sont tristement illustrés par des écarts de langage.

Le candidat Ablassé Ouédraogo, en estimant le 8 juin dernier, que son ethnie Mossi et sa foi musulmane (majoritaires) constituent des « principaux atouts» dans sa course au pouvoir, a provoqué l’émoi au Burkina Faso, un pays connu pour sa cohésion sociale exemplaire.

Il sera suivi le 10 juin par Yamba Malick Sawadogo, qui lors d’un meeting, a invité ses militants à «préparer fusils et munitions» pour se prémunir contre un éventuel «vol de la victoire» de son parti (Mouvement du Peuple pour le Progrès).

Soumane Touré, un vétéran de la classe politique, devrait être présenté au parquet pour avoir tenus «des propos injurieux contre les autorités de la Transition» et pour avoir inciter à la «rébellion».

«Nous sommes obligés de discipliner le débat. Sinon, nous risquons d’aller dans un excès qui sera nuisible à ce que nous cherchons tous pour le Burkina Faso, c’est-à-dire des élections libres et transparentes» a réagi le président de la Transition Michel Kafando, mardi lors d’un séjour en Belgique.

«Le Conseil supérieur de la communication exhorte fortement les professionnels des médias au strict respect des règles d’éthique et de déontologie dans le traitement de l’information particulièrement en cette période pré-électorale sensible», conclut le communiqué.

Agence d’Information du Burkina

mlc/als
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