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Burkina Faso : des cas d’audition de journalistes inquiètent la presse burkinabè
Publié le jeudi 18 juin 2015  |  Xinhua
Approvisionnement
© aOuaga.com par A.O
Approvisionnement en eau potable : une nouvelle tarification bientôt en vigueur
Mercredi 30 juillet 2014. Ouagadougou. La direction générale de l`Office national de l`eau et de l`assainissement (ONEA) a animé une conférence de presse pour annoncer l`entrée en vigueur, en septembre prochain, d`une nouvelle tarification de l`approvisionnement en eau potable qui va concerner les consommations au-delà de 25 m3. Photo : Harouna Yamba Ouibiga, directeur général de l`ONEA




La Société des éditeurs de la presse privée (SEP) du Burkina Faso, s'est déclaré mercredi inquiète et indignée après l'interpellation et l'audition de certains journalistes ayant relayé dans la presse les "dérapages langagiers" dont ont fait état des hommes politiques, à quatre mois de la présidentielle.

Dans une déclaration datée du mercredi, la SEP s'est dite inquiète des auditions de journalistes par les pouvoirs publics, notamment les forces de sécurité, pour leurs écrits dans le cadre "de ce qu'il est convenu d'appeler les dérives langagières d' acteurs politiques".

Le président de la SEP, Lookman M. Sawadogo a indiqué que son organisation marque sa totale solidarité avec tous les confrères qui se sont, d'une manière ou d'une autre, retrouvés à leur corps défendant menacés, interpellés, entendus ou visés par des procédures pour avoir tout simplement fait leur travail.

La SEP a fait savoir que l'opinion nationale et internationale a été mise au courant du dérapage langagier dont ont fait état certains hommes politiques burkinabè qui se sont exprimés publiquement en usant de propos ethno-religieux, d'incitation à la violence et de révélations de projet de déstabilisation.

Les auteurs de ces "dérapages", à savoir, Ablassé Ouédraogo, Président et candidat de "Le Faso Autrement", Malick Yamba Sawadogo, cadre du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et Soumane Touré, secrétaire général du Parti de l'indépendance, du travail et de la justice (PITJ) ont tous été interpellés et entendus par les forces de l'ordre.

"La presse ne peut être tenue pour responsable, encore moins prise comme bouc-émissaire sur ces entrefaites", a réagi le regroupement des éditeurs.

La Société des éditeurs de presse burkinabè a, par ailleurs, invité les organes de presse à plus de prudence dans cette période de campagne pré-électorale beaucoup sensible que d'ordinaire.

Ils ont aussi rassuré le gouvernement qu'ils ont une haute idée de leur rôle quant à l'aboutissement heureux de la Transition et la tenue d'élections apaisées en octobre 2015.
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