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Situation du trafic de stupéfiant en Afrique de l’ouest :Des groupes mafieux ont pris pied sur le continent
Publié le mercredi 17 juin 2015  |  L'inteligent d'abidjan
Saisie
© Autre presse par DR
Saisie de drogue à Ouaga : 1,6 kg de cocaïne dans l’estomac




Dans le cadre de l’exécution du fonds prioritaire de solidarité « Appui à la lutte contre le trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest (ALCAO) », la Direction de la coopération internationale et le ministère français des Affaires étrangères et du développement international, ont ouvert le mardi 16 juin 2015 au bureau régional d’Interpol à Abidjan, un atelier qui regroupera les chefs d’offices centraux, des policiers et gendarmes des pays de l’Afrique de l’ouest.
Cet atelier, dont la thématique est « la lutte contre le trafic de stupéfiant et la coopération en la matière », permettra aux participants de présenter la situation de leur pays face à la recrudescence de ce phénomène, et des différents moyens dont ils disposent pour y faire face. « L’Afrique de l’Ouest est devenue depuis quelques années une route majeure du trafic de stupéfiants », a affirmé Eric Bruno, attaché de sécurité intérieure à l’ambassade de France en Côte d’ivoire. Selon lui, les saisies qui sont régulièrement effectuées dans les pays africains confirment l’implication des pays de la sous-région au niveau du stockage, du reconditionnement et de la distribution des stupéfiants. Il a ajouté qu’elles témoignent de la diversification grandissante et/ou de l’interconnexion des groupes criminels qui ont établi des têtes de pont sur le continent africain.
« Aucun pays ne peut stopper ce fléau en étant dans les limites de ses frontières », a soutenu Tchendo Kpatcha, commissaire principale de police du Togo. Ainsi, il ressort de ses propos que la coopération entre les Etats reste un moyen privilégié de lutte contre l’expansion de cette gangrène. « Aujourd’hui grâce à la carte, une information qui circule a parti de Dakar ou de la Côte d’Ivoire, est partagée par tous les pays membres de la CEDEAO. Cela nous permet d’être au même niveau d’information et de suivre la route des trafiquants afin de pourvoir les interpeller », dixit M. Kakou So Jean-Pierre, commissaire principal de la direction des stupéfiants et des drogues en Côte d’Ivoire. Cette énième rencontre, a-t-il dit, est salvatrice pour la sous-région ouest-africaine, tout en remerciant la France et la communauté internationale pour leur appui financier et technique.
L’atelier qui a ouvert ses portes ce mardi, prendra fin le mercredi 16 juin 2015.

B.M
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