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Hygiène alimentaire en Afrique : un référentiel pour l’harmonisation de la gestion
Publié le lundi 15 juin 2015  |  Sidwaya




Permettre aux participants d’approfondir leur connaissance et leur compréhension du « référentiel d’harmonisation de la gestion de l’hygiène alimentaire en Afrique » et de son guide d’application, avec l’exemple des aflatoxines. C’est l’objectif principal du séminaire régional qui se tient du 15 au 18 juin à Ouagadougou.

Organisé par l’Union Européenne en collaboration avec le Ministère en charge de l’Agriculture, l’atelier vise en outre, à mieux outiller les inspecteurs chargés des contrôles officiels, à l’évaluation de la pertinence des Plans de Maîtrise sanitaire(PMS) développés par les entreprises inspectées, dont dépend en grande partie la protection des consommateurs.

Pour le représentant du ministère en charge de l’Agriculture, Jean Mathieu Bimbouré, c’est un honneur pour le Burkina Faso d’abriter ce séminaire de portée communautaire de l’Union Européenne, à travers son programme Better Training for Safer Food (BTSF)- en français « Meilleure Formation pour des Aliments plus Sains ».

Ce projet BTSF est mis en œuvre conjointement avec la Commission de l’Union Africaine(CUA) à travers ses communautés économiques régionales(CER) dont la CEDEAO. M. Bimbouré a affirmé que l’UE constitue pour les Etats africains en général et pour le Burkina Faso en particulier, un important partenaire économique et commercial, avec laquelle de considérables quantités des produits agricoles et agroalimentaires sont échangées chaque année.

Il a évalué les transactions entre les deux parties à environ 750 milliards de FCFA en 2013. A l’en croire, ces chiffres vont croissants chaque année. Ce séminaire qui se veut interactif et décisif, fait suite à une série de séminaires régionaux organisés depuis 2009 par l’UE dans les cinq régions africaines couvertes par les Accords de Partenariat Economique(APE), dont les négociations sont en cours avec les différentes Communautés Economiques Régionales(CER).

D’où la nécessité impérieuse, a-t-il confié, « du renforcement des capacités des acteurs publics et privés, notamment dans les domaines alimentaire, sanitaire et phytosanitaire avant l’ouverture des marchés africains.

Jean Mathieu Bimbouré a par ailleurs dit que de nombreux problèmes de santé publique sont liés à la qualité des aliments et au manque d’hygiène alimentaire… C’est pourquoi, il a profité de cette rencontre pour interpeller tous les acteurs publics et privés, à l’adoption de comportements responsables et citoyens, au respect de la qualité et des normes sanitaires des produits alimentaires tant à l’importation qu’à l’exportation.

Car c’est seulement à ce prix que les produits alimentaires africains pourront intégrer le système d’échange mondial des aliments.

Aïssata BANGRE
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