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Bruxelles: le PF discute de la question des jeunes avec les Hommes d’affaires
Publié le lundi 15 juin 2015  |  Autre presse
Séjour
© AFP par THIERRY ROGE / BELGA
Séjour du président Michel Kafando à Bruxelles
Vendredi 12 Juin 2015. Palais d`Egmont à Bruxelles




Après la clôture du forum des Crans Montana le vendredi 12 juin 2015, le président Michel Kafando a rencontré les Hommes d 'affaires burkinabè ayant participé à ce rendez-vous de Bruxelles.

Le forum de Crans Montana qui a refermé ses portes le vendredi 12 juin 2015 a connu la participation d’une dizaine d’Hommes d’affaires burkinabè. Juste après la clôture du forum, le président du Faso, Michel Kafando, invité d’honneur a rencontré les Hommes d’affaires de son pays pour leur traduire ses encouragements pour cette participation.

« Le Burkina est intéressé par ces genres de forum. C’est un lieu privilégié de rencontres entre les Hommes d’affaires», a-t-il fait savoir. Le président a rappelé que son souci au niveau de la transition est de faire en sorte que tous les Burkinabè aient le même enthousiasme, le même engagement de servir le pays.

« Toute rupture a des inconvénients et je sais que vous en avez souffert parce qu' il y a eu le ralentissement des affaires, la rupture de certains contrats que vous aviez », s'est-il adressé aux Hommes d’affaires. Il les a encouragés à persévérer quelles que soient les difficultés, les aléas qu’ils rencontrent.

« Il y a eu des incompréhensions qui ont pu faire ou laisser interpréter qu’il y avait un malaise entre le gouvernement de la transition et certains d'entre vous. Non. C’est parce que nous n’avons pu avoir l’occasion de nous asseoir, de discuter pour comprendre comment nous pouvons collaborer », a-t-il rassuré.

Michel Kafando a invité les opérateurs économiques à prendre en compte la question des jeunes, cette frange qui occupe 60 à 70% de la population. « Lorsque nous savons que ce sont les jeunes qui sont à l’origine de tout ce qui s’est passé, cela veut dire qu’il faut prendre en compte leurs préoccupations. Si vous voulez réussir dans les affaires et si vous ne prenez pas en compte cette question vous risquez vous mêmes d’avoir des difficultés », a-t-il dit.

Il a appelé les chefs d’entreprises à soutenir les jeunes par des stages et des emplois. Le président les a enfin invités au forum des jeunes qui se tient le 19 juin prochain à Gaoua.

Tour à tour, les Hommes d’affaires, tout en saluant la démarche du président, se sont dit réconfortés par les propos du président. Ils ont laissé entendre qu’ils vont œuvrer davantage à ce qu’une partie des préoccupations de jeunesse trouve des solutions.

Adama SEDGO

Des Hommes d’affaires apprécient

Lassiné Diawara, conseil présidentiel pour l’investissement

Ce forum est un lieu de rencontres et d’échanges mais surtout de réflexions. Il s’agissait de voir comment vivre avec les crises. Il est évident que pour nous, opérateurs économiques, réfléchir sur comment faire des affaires en période de crise n’est pas toujours une chose évidente. Mais c’est bien quand on a l’occasion d’avoir ces genres de réflexions notamment pour voir comment on peut mettre l’accent sur l’intégration et le multilatéralisme. Le forum a été l’occasion de dire que nous n’avons pas des problèmes avec les préférences régionales. Mais, il faut ajouter que s’il y a une juxtaposition entre les préférences nationales, régionales, les préférences internationales comme les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), des Accords de partenariat économique et également des contraintes rencontrées par nos Etats au niveau du FMI et de la Banque mondiale qui ont tendance à soumettre nos économies à un certain libéralisme, on se pose la question de la compétition globale. Comment donc peuvent être compétitifs, les entreprises de petites tailles dans nos pays dans un tel cadre. La réflexion est à mener, et nous pensons donc qu’il n’y a pas des moyens d’y échapper. Il faudra donc que nos entreprises travaillent à innover pour que nous soyons compétitifs et ne pas se contenter seulement de l’intégration sous régionale. Je retiens donc que les réflexions menées au forum étaient nécessaires pour nous. Nous sommes confortés de savoir que les responsables politiques de plus haut niveau essaient de réfléchir pour stabiliser nos pays et nos régions pour permettre aux affaires de prospérer.

Isidore G. Kini, Président fondateur de l’Université Aube Nouvelle

Les différents thèmes traités m’ont beaucoup édifié. En écoutant les gens d’expériences, des leaders, ça nous donne des idées. On a traité par exemple des catastrophes naturelles. Le thème développé a fait ressortir la nécessité de la formation. Ensuite la méditerranée, les migrations, les difficultés, pourquoi les jeunes émigrent ? Toutes ces questions développées donnent des idées. En tant que responsable de formation des jeunes, je sens que notre mission est de faire en sorte que les jeunes que nous formons puissent se mettre à l’idée que l’on compte sur eux pour développer le pays et qu’ils ne cherchent plus à aller ailleurs. Tout est à refaire dans notre pays et en Afrique. Le mythe de l’Europe doit être enlevé de la tête des jeunes.

Adama Traoré, représentant du président de la délégation spéciale de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso

C’est une occasion pour les hommes d’affaires du Burkina d’accompagner le président de Faso qui est invité d’honneur. Nous avons retenus beaucoup de renseignements. Il ne s’agissait pas d’un forum avec les rencontres B to B mais les grandes thématiques qui ont été discutées comme les migrations, la mondialisation, la place des femmes dans le développement sont autant des sujets qui nous ont tous interpellés.

Propos recueillis par Adama SEDGO
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