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Elections 2015 : la Belgique promet des soutiens au Burkina Faso
Publié le lundi 15 juin 2015  |  Sidwaya
Séjour
© AFP par THIERRY ROGE / BELGA
Séjour du président Michel Kafando à Bruxelles
Vendredi 12 Juin 2015. Palais d`Egmont à Bruxelles




Le président du Faso, Michel Kafando, a été reçu en audience, le vendredi 12 juin 2015 à Bruxelles par le vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères et européennes, Didier Reynders. Les échanges ont porté, entre autres, sur la coopération bilatérale et les élections du 11 octobre 2015.

Le Royaume de Belgique est prêt à soutenir les élections du 11 octobre 2015 au Burkina Faso aussi bien sur le plan financier que sur l’observation. Elle a annoncé sa volonté de faire du Burkina Faso, un pays de concentration de sa coopération au développement. Le vice-Premier ministre de ce pays et ministre des Affaires étrangères et européennes, Didier Reynders, l’a fait savoir, le vendredi 12 juin 2015 après une rencontre avec le président Michel Kafando qui y séjourne dans le cadre de sa participation au forum de Crans Montana. Pour lui, les relations sont excellentes entre les deux pays. «Nous avons une représentation diplomatique à Ouagadougou et nous avons développé des relations grâce à des liens d’amitié et la présence d’un certain nombre de Belges au Burkina mais aussi par des liaisons aériennes depuis les accords de 2009», a-t-il justifié. Il a affirmé la volonté de son pays à soutenir les efforts de la transition. Le vice-premier ministre s’est dit satisfait du bon déroulement de cette Transition, y compris au plan économique. «Les autorités font des efforts pour sortir le Burkina Faso de sa pauvreté et d’organiser des élections tant présidentielle que locales», a-t-il loué. Le souhait de la Belgique, selon M. Reynders, est que les élections se déroulent dans la plus grande transparence tout en incluant le plus grand nombre de participants. «Cela signifie que s’il y a des critères pour refuser des candidatures ou s’il y a des poursuites qui doivent être menées pour des malversations, que tout cela se fasse dans la plus grande transparence. Les critères et les mécanismes qui sont en place doivent être connus de tous. Dès qu’on exclut une partie de la population ou de formations politiques, cela peut engendrer des conflits et des tensions fortes», a-t-il soutenu. Et de conclure que l’évolution de la transparence au Burkina est un modèle que son pays souhaite voir réussir pour servir d’exemple aux autres régions de l’Afrique. Michel Kafando a, quant à lui, justifié son déplacement par deux choses. Premièrement, il dit être venu traduire la reconnaissance de son pays aux autorités belges pour la reprise de la coopération, qui avait été suspendue il y a quelques années et pour la reconsidération du Burkina Faso dans le programme de concentration de la Belgique. Ensuite, il a laissé entendre qu’il était nécessaire de parler avec les belges, des activités menées par la Transition dans un souci d’organiser des élections crédibles et transparentes à partir du 11 octobre prochain.


Adama SEDGO
Depuis Bruxelles
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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