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Elections 2015 : une délégation européenne s’enquiert des préparatifs
Publié le lundi 15 juin 2015  |  Sidwaya




Dans le cadre de l’organisation des élections présidentielle et législatives du 11 octobre 2015, une délégation de l’Union européenne est allée discuter avec les responsables de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le vendredi 12 juin dernier à Ouagadougou.

Conduits par le chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Burkina Faso, Alain Holleville, les membres du groupe chargé des questions africaines ont eu une séance de travail dans l’après-midi du 11 octobre à la CENI. Il s’est agi essentiellement pour les émissaires de Bruxelles, de faire le point de l’organisation des élections présidentielle et législatives du 11 octobre 2015. « Dans la mesure où les Européens, à la fois les institutions et les États membres apportent un soutien politique et financier important à la Transition et aux élections plus particulièrement, il était important pour nos collègues qui représentent les Etats membres dans les discussions à Bruxelles, de prendre la mesure de la situation et de mieux comprendre l’état de préparation des élections », a d’emblée expliqué Alain Holleville. Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante, Joachim Baggnan et ses collaborateurs ont détaillé les différentes phases du processus électoral jusqu’au 12 juin, soit quatre mois avant le jour du scrutin. Ils n’ont pas occulté les difficultés et les défis. « Après les opérations d’enrôlement, nous sommes en train de procéder au dédoublonnage, c’est-à-dire, vérifier que chaque électeur inscrit dans notre fichier électoral est inscrit une et une seule fois », a précisé M. Baggnan. Après ce travail, la CENI va entamer une phase de renforcement de capacités de ses composantes. « Nous allons former nos démembrements à la tenue du scrutin, de même que les préposés des bureaux de vote pour que chacun à sa place puisse exécuter avec le plus de professionnalisme possible les tâches qui lui sont dévolues pour le reste du processus », a noté le vice-président de la CENI. Il a également indiqué que l’institution s’attelle à relever le défi technique de la transmission rapide des résultats. Les techniciens sont à pied d’œuvre et bientôt nous allons procéder à une révision générale pour s’assurer que le système fonctionne bien avant le jour-J.
Le problème budgétaire n’est pas définitivement réglé. Certes, il s’amoindrit petit à petit, « mais il reste un déficit de 17 milliards. Il se tient cette semaine la réunion du groupe international de soutien à la Transition en Afrique de Sud. Nous espérons que d’autres partenaires et amis du Burkina Faso vont annoncer et concrétiser leur soutien pour boucler définitivement le budget ». En plus du souci financier, les deux parties ont évoqué la disponibilité des bulletins de vote le jour du scrutin, l’établissement de listes des candidats, la mise en sécurité du processus électoral… « Plus on s’approche des échéances, évidemment, plus la tension monte au niveau de la préparation. On voit que la CENI, qui a une parfaite réputation, est tout à fait en mesure de faire face à ces questions », a soutenu le chef de la délégation de l’UE. Il a souligné que la charge va être de plus en plus forte sur la CENI, mais aussi sur tous les autres acteurs comme les forces de sécurité, le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État et le Conseil supérieur de la communication (CSC). « Nous allons aider les différents organes à faire face à cette pression dans les meilleures conditions », a promis Alain Holleville.
L’appui spécifique des États membres et des institutions européennes aux élections du 11 octobre s’élève déjà à 7 milliards de F CFA.


Bachirou NANA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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