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" Pas une année blanche mais un blanchissement technique de l’année à l’université " selon le Premier ministre
Publié le mardi 19 mars 2013   |  AIB


Presse
© aOuaga.com par A.O
Presse : ouverture du forum des corps constitués en presence du Premier Ministre
Jeudi 18 octobre 2012. Burkina : Le Premier Ministre Luc Adolphe Tiao a assisté à l’ouverture du forum des corps constitués


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Ouagadougou - Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il ne s’agit pas d’année blanche mais un blanchissement technique de l’année à l’université de Ouagadougou a constaté l’AIB ce lundi soir.

« Qui a parlé d’année blanche ? il n’est pas question pour nous de faire une année blanche. Nous allons procéder à un blanchissement technique qui va consister à caler tout le monde sur la même année académique dans certaines filières de l’Université de Ouagadougou pour quelques promotions d’étudiants » a déclaré le Premier ministre Luc Adolphe Tiao.

Il a en effet indiqué que « nous sommes en réalité dans une année blanche de fait, car il est impossible de rattraper deux à trois années perdues. C’est pourquoi nous avons décidé de recourir au blanchissement technique des année antérieurs à la rentrée 2012/ 2013 dans l’espoir de normaliser la situation au plus tard 2015 /2016 ».

Selon lui « c’est une solution la moins radicale et c’est une grande faveur pour les étudiants car ils pourront bénéficier l’accompagnement social dont ils jouissaient ».

Ainsi le gouvernement débloquera environ 710 000 000 F CFA pour compenser des retards de bourses, prêts ou aides gelés pour des faits de résultats non présentés.
« Des mesures ont été prises pour minimiser l’impact de cette décision académique sur la carrière des étudiants et leurs conditions de vie » selon le Premier ministre Luc Adolphe Tiao.

Il a en outre rassuré que les mesures d’accompagnement concerneront le
renforcement en ressources humaines, la réorganisation des activités
pédagogiques et la fixation d’un calendrier académique non modifiable,
autant que possible, et l’adaptation de la mise en œuvre de la réforme
LMD.

En visite à l’université de Ouagadougou pour une série de rencontres
avec les conseils scientifiques des universités Ouaga I et II, le
personnel Administratif, technique, ouvrier et de soutien (ATOS) et
les syndicats des enseignants au premier ministère à l’université de
Ouagadougou , le premier ministre Luc Adolphe Tiao a essuyé des
sifflets d’un groupe d’étudiants qui ont protesté contre sa venue au
campus.

C’est finalement à la primature que le chef du gouvernement a pu
rencontrer ces derniers sauf les syndicats des étudiants. Selon le
chef du gouvernement « il est difficile pour l’instant de dialoguer
avec des gents qui vous jette des cailloux mais il a rassuré d’être
disposé à les rencontrer même dans l’enceinte de l’université s’ils
le veulent.

Le chef du gouvernement a par ailleurs signifié que son «
intention était d’avoir un vrai dialogue et trouver des solutions aux
problèmes des universités et nous avons eu des échanges très riches
avec des points d’accords avec les syndicats et le personnel ATROS ».

De l’avis du secrétaire général du Syndicat national autonome des
enseignants-chercheurs (SYNADEC), Pr Magloire Somé le gouvernement
s’est engagé à apporter des solutions durables aux problèmes de
l’université de Ouagadougou.

« Pour nous, c’est bonne intention mais nous attendons que le
gouvernement pose des actions concrètes afin de rassurer l’ensemble
des composantes de l’université. Toutes les filières ne sont pas
concernées sur le blanchissement technique de l’année nous attendons de
voir comment cela va s’appliquer » a-t-il dit.

SB



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