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L’histoire de la Haute-Volta durant la 1ère guerre mondiale au menu d’une conférence
Publié le samedi 13 juin 2015  |  AIB




Ouagadougou - La Direction générale des Archives nationales a organisé jeudi, une conférence publique, dans le but de faire connaître un pan de l’histoire de la Haute-Volta (actuel Burkina) durant la 1èreguerre mondiale.

Le conférencier, Dr Samuel Salo a indiqué que durant la 1ère guerre mondiale, au-delà des troupes fournies, la Haute-Volta a payé un lourd tribut tant d’un point de vue démographique qu’économique et social.

Les soldats recrutés en Haute-Volta, étaient formés à Kati (actuel Mali) avant d’être débarqués en Afrique du Nord, particulièrement en Algérie et au Maroc, a affirmé le spécialiste de l’histoire coloniale.

Il a ajouté que l’impopularité des recrutements a provoqué des révoltes, notamment chez les Bwaba, les Gurunssi et dans le Sahel.

Selon l’enseignant, les vétérans dès leur retour du front, vont participer à l’éveil des consciences sur le mythe du blanc.

«A la fin du conflit mondial, les anciens combattants ont ramené de la guerre un certain nombre d’éléments culturels sur la civilisation occidentale, la langue française, la consommation des produits occidentaux, le christianisme pour certains d’entre eux et surtout ils vont éveiller les consciences de ceux qui sont restés et contribuer à l’éveil politique», a-t-il précisé.

«Les affabulations nourrit des récits de leurs campagnes militaires (du colon), le plus souvent épiques, qui en firent douter plus d’un, les soldats deviennent indociles ne voulant pas composer avec l’autorité coloniale et la chefferie donc difficiles à gérer», a-t-il conclu.

Placé sous le thème: ‘’le centenaire de la 1ère guerre mondialeà la lumière des archives : le recrutement des tirailleurs sénégalais, leur retour au pays, le mythe’’, la conférence selon le Directeur général des Archives nationales Pr Hamidou Diallo, vise à valoriser les archives et de permettre au public de comprendre comment on reconstruit l’histoire à travers les documents.

«C’est important de savoir ce qui s’est passé sous la colonisation afin de tirer les leçons et de participer à une meilleure connaissance de l’histoire du Burkina Faso et du monde par le public», a ajouté l’historien-chercheur.

Les Archives nationale créées le 25 juillet 1970, ont entre autres missions principales, la restauration des archives d’intérêt national qui se trouvent dans un mauvais état, le transfert des fonds d’archives se rapportant au Burkina et conservés à l’extérieur, la conservation des archives publiques pour leur exploitation et la diffusion de l’information.

Agence d’information du Burkina

dg/als/taa
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