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Soumane Touré, secrétaire général du PITJ : « S’il y a des gens qui ont soutenu le projet de modification de l’article 37, ce sont en tête les leaders du MPP »
Publié le samedi 13 juin 2015  |  Le Quotidien
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Politique : le PITJ fait sa rentrée 2014
Dimanche 30 mars 2014. Ouagadougou. Le Parti de l`indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a fait sa rentrée politique de l`année. Photo : Soumane Touré, secrétaire général du PITJ




Après un moment de lourd silence, le secrétaire général du Parti de l‘indépendance, le travail et la justice (PITJ) a refait surface, le vendredi 12 juin 2015. Soumane Touré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a martelé sa non-reconnaissance aux autorités de la Transition, tout en appelant l’armée à faire respecter l’article 43 de la Constitution, comme l’a voulu Blaise Compaoré au moment de son départ du pouvoir, le 31 octobre 2014.
Il s’était rangé dans l’univers du mutisme depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre qui a vu la chute fracassante du régime Compaoré. Soumane Touré, pour ne pas le nommer, a animé une conférence de presse, le vendredi 12 juin 2015, à Ouagadougou, où il a donné sa lecture de la situation politique nationale. Selon ce dernier, l’heure est grave du fait de la non obéissance de l’armée au président déchu Blaise Compaoré à faire respecter l’article 43 de la Constitution. Car, a-t-il souligné, dans sa déclaration de démission, Blaise Compaoré, en sa qualité de chef suprême des armées a ordonné aux forces armées et de sécurité de mettre en œuvre les dispositions de l’article 43 de la Constitution. Le refus d’optemperer des forces armées, « sont à la base de la situation de droit confuse et périlleuse dans laquelle est plongé notre pays ». Cette situation, selon lui, s’est empirée avec l’adoption du nouveau code électoral fixant des conditions d’éligibilité. « Le refus de l’armée et des forces de sécurité de mettre en œuvre l’article 43 de la constitution pour renouer avec l’ordre constitutionnel normal, a ouvert une crise plus grave qui conduit notre pays au bord de la guerre civile avec l’adoption et la promulgation du nouveau code électoral », a laissé entendre le secrétaire général du PITJ. Parlant du code électoral, il a indiqué que ce nouveau code est taillé sur mesures par les leaders actuels du MPP, comme ils l’ont déjà fait dans le code électoral précédent. Il a dit que: « s’il y a des gens qui ont initié et soutenu le projet de modification de l’article 37, ce sont en tête les leaders du MPP ». Il a ajouté que les récentes déclarations de Michel Kafando depuis Paris, disant que Roch Marc Christian Kaboré n’est pas concerné par la nouvelle disposition du code électoral donne raison à ceux qui disent que le code est une mesure d’exclusion. Selon Soumane Touré, pour être frappé d’inéligibilité, il faut être au préalable épinglé par la justice et être déchu de ses droits. A la question de savoir si Soumane Touré sera candidat, il a fait savoir que dans la mesure où il ne reconnaît pas les autorités de la Transition, il ne reconnaîtra pas non plus les résultats des élections à venir. A cet effet, il a signifié que tant que « la Transition bâtarde est gérée par M’Ba Michel et Le Lieutenant-colonel Zida, je ne pourrais pas participer à ces élections ». Etant dans un Etat d’exception, selon Soumane Touré, il a proposé des issues de secours. C’est ainsi que le PITJ a invité l’ensemble des citoyens à se mobiliser pour exiger de l’armée des mesures vigoureuses de rétablissement de l’ordre constitutionnel. « Le général Pingrenoma Zagré, chef d’Etat-major général des armées et l’ensemble des forces de sécurité doivent prendre toutes les dispositions pour la mise en place du sénat qui est l’assemblée de transition et dont le président élu par ses paires est le seul autorisé par la Constitution à porter le titre de président du Faso ». Il a poursuivi : « Le général Zagré et l’ensemble de l’armée doivent prêter leurs concours au gouvernement de la transition qui sera installé pour ouvrir et engager les poursuites contre les crimes de sang… dans le respect des procédures de droit ».


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