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Grève à la direction générale des transports terrestres et maritimes : le syndicat refuse la présence des forces de sécurité au sein de leur direction
Publié le jeudi 11 juin 2015  |  Le Quotidien
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© aOuaga.com par A.O
Suspension des émissions interactives : un sit-in devant le CSC pour la levée de la mesure
Mercredi 27 mai 2015. Ouagadougou. Les acteurs des médias ont organisé un sit-in devant le Conseil supérieur de la communication (CSC) pour exiger la levée de la mesure de suspension des émissions d`expression directe pendant 3 mois sur les radios et les télévisions




Le syndicat de la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM) était en grève dans la journée du mardi 9 juin 2015, au Centre d’éducation ouvrière. Les agents de la structure revendiquent le départ des agents de la police de leur lieu de travail.
Le syndicat de la direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM) est en grève depuis ce matin du mardi 9 juin pour revendiquer le départ des forces de sécurité au sein de la direction. Actuellement, 9 agents, dont 5 gendarmes et 4 policiers sont présents dans la direction. Après avoir constaté le cas de l’ONASER qui, selon les leaders du syndicat, est actuellement envahi par les forces de sécurité, craignent de se retrouver dans la même situation et exige le départ de ces forces de sécurité. Pour le syndicat, il faut agir pendant qu’il est temps, car le nombre de ces agents pourrait augmenter d’un jour à l’autre. « Pour le moment il y a 5 gendarmes et 4 policiers et le nombre risque d’augmenter », a déclaré le sécrétaire général du syndicat, Roger Batinan. Après avoir fait une analyse globale sur la situation, la sous section syndicale de la DGTTM a relevé le fait que la cellule qui est créée n’existe pas au niveau de l’organigrame de la direction générale et exige le respect de cet organigramme. Ils demandent une rélecture de l’organigramme avant toute création de cellule ne faisant pas partie de cet organigramme. « Après notre analyse, nous sommes arrivés à la conclusion que la cellule de vérification qui est en voie d’être créée n’existe pas au niveau de l’organigramme de la direction générale. Si chaque directeur doit venir et créer la structure qu’il veut, nous n’allons pas nous en sortir. Alors nous avons demandé à ce qu’on respecte l’organigramme de la direction générale », a dit le secrétaire général de la coordination de la sous-section syndicale de la DGTTM, M’bi Yaméogo. Bien avant de décréter la grève, les membres du syndicat ont fait part du problème au ministre des Infrastructures du Désenclavement et des Transports, Daouda Traoré. Selon eux, le ministre leur a promis de répondre à leur préocupaion. Les membres du syndicat relèvent le problème du non respect de la hiérarchie de la part du directeur général de la DGTTM. « Nous avons l’impression qu’il reçoit ses instructions d’une autre hiérarchie », s’inquiète, M’bi Yaméogo.


Les fraudes n’existent pas au sein de la DGTTM

Ayant constaté que le ministère était de leur côté, les syndicalistes ont tiré la conclusion selon laquelle, le directeur général ne respecte pas les décisions prises par la hiérarchie. « Il est en train de persister pour créer la céllule pour laquelle le ministère n’a pas donné l’autorisation », affirme le coordonnateur de la sous-section syndicale.
Selon le syndicat, le directeur général des Transports terrestres maritimes (DGTTM), a justifié sa décision par le fait qu’un grand nombre de faux documents existait au sein de la structure. Il a donc trouvé juste de créer une cellule de contrôle d’audit interne au sein de la structure. Il a donc autorisé la présence des forces de sécurité au sein de sa structure. Cependant, l’idée n’a pas été appréciée par le syndicat de la structure. « Nous estimons qu’il y a suffisament d’agents pouvant occuper ce poste au sein de la DGTTM », a laissé entendre le Sécrétaire général du syndicat, Batinan K Roger. D’ailleurs, « les fraudes n’existent pas au sein de la DGTTM mais à l’extérrieur », assure M’bi Yaméogo. Ils dénoncent ainsi le fait que la signature de la personne habilitée à signer le certificat de mise en circulation (CMC), est toujours valable, malgré le fait qu’il ne soit plus en fonction depuis plus de 4 ans 1

Par Virginie ZOMA
(stagiaire)
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