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Conseil africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) :des ambitions pour un enseignement supérieur et une recherche de qualité au profit des universités africaines
Publié le mercredi 10 juin 2015  |  AIB




Le CAMES a organisé les 27 et 29 mai 2015 à Léo, un atelier international sur à l’auto-évaluation des universités africaines. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre des enseignements secondaires et supérieurs, le professeur FILIGA Michel Sawadogo.

Cette rencontre qui a connu la présence des autorités administratives de la province de la Sissili, du représentant de l’agence universitaire de la Francophonie ( AUF) Georges Malamoud, du directeur de l’enseignement supérieur de l’UEMOA Brehima Tounkara ainsi que des participants venues des quatre coins de l’espace CAMES en général et d’autres pays non membres, comme la Mauritanie, la Belgique et la France a été l’occasion d’expérimenter les référentiels du CAMES, élaborés en 2014, en vue d’en apprécier la pertinence et d’apporter les ajustements éventuels.

Cette formation devrait permettre à ces experts nouvellement formés soit d’accompagner les établissements soit d’y installer cette culture d’auto-évaluation et de disposer d’un système pilote de formation, afin de renforcer la banque d’experts du CAMES.

Dans son mont de bienvenue le président de la délégation spéciale de la commune de Léo Souleymane Nabaloum s’est réjoui du choix de sa cité pour abriter le présent atelier. Avant d’inviter l’ensemble des participants à une participation active aux travaux pour l’atteinte des objectifs escomptés pour un enseignement supérieur et une recherche de qualité au service du développement des Etats membres du CAMES. Le représentant de l’agence universitaire de la Francophonie Georges Malamoud et le directeur de l’enseignement supérieur de l’UEMOA Brehima Tounkara ont tous joint leur voix à celle de leur prédécesseur pour saluer le CAMES pour cette belle initiative qu’est la quête permanente de la bonne gouvernance des universités africaines. Ils ont au nom de leurs institutions respectives réaffirmé leur volonté affirmée de toujours continuer à soutenir le CAMES tout au log de ce processus. Pour le secrétaire général du CAMES le professeur Bertrand MBATCHI, le présent atelier découle de la vision partagée, au bénéfice du continent, entre le CAMES et l’agence universitaire de la francophonie. Il s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de développement du CAMES qui a-t-il rappelé, qui a pour ambition de donner aux universités et centres de recherche, les outils nécessaires pour servir de leviers, à l’émergence socio-économique des pays membres.

Il s’agit d’un vaste programme quinquennal, sur la période 2015-2019, d’éveil et de refondation, articulé sur sept piliers dont la réussite dépend de l’implication harmonieux de tous les acteurs, de toutes les parties prenantes de l’espace CAMES en matière d’enseignement supérieur et de recherche a-t-il renchérit. Mr Mbatchi a par ailleurs insisté sur l’importance du rôle que chacun doit jouer atteindre les objectifs visés. Et cela doit passer par une appropriation de la formation, une prise de conscience des différents enjeux, en vue d’une bonne traduction des acquis sur le terrain, en tant qu’expert ou comme référents a-t-il soutenu.

Dans son allocution d’ouverture le ministre de l’enseignement secondaire et supérieur le professeur Filiga Michel Sawadogo a salué cette initiative commune (CAMES-l’AUF) qui permet de mutualiser les compétences pour aboutir à la formation d’experts qui vont encadrer les politiques d’auto-évaluation qui seront menées dans les établissements pilotes ayant souscrit à l’appel d’offres. Il a de ce fait invité le CAMES et l’AUF à ne ménager leurs efforts parce qu’ils tiennent en mains un levier essentiel qui va accompagner et améliorer les performances des universités. Durant 72 heures, les participants à l’atelier de formation à l’auto-évaluation des universités africaines se sont renforcé les capacités à travers les différents modules développés par les experts et à travers les travaux de groupes. Ils ont pris l’engagement, une fois de retour dans leur pays respectifs d’organiser des ateliers de restitution et de sensibilisation sur la démarche de l’auto-évaluation.

OLIVIER ALEXANDRE NIGNAN

AIB/Léo
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