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Le Pays N° 5319 du 19/3/2013

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Otages Français de Boko Haram : Il faut se résoudre à la négociation
Publié le mardi 19 mars 2013   |  Le Pays




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Les islamistes de Boko Haram se rappellent au bon souvenir de Laurent Fabius. En effet, quelques jours seulement après le passage du ministre des Affaires étrangères français au Cameroun et au Nigeria, sur les traces des otages français, le mouvement terroriste qui les retient se signale à nouveau par une vidéo. Si la mise en scène est nouvelle, la revendication reste la même : la libération des membres de l’organisation détenus au Cameroun et au Nigéria. Mais on note que Boko Haram a visiblement hâte de voir sa demande aboutir, quand il laisse entendre que la santé des otages se dégrade. Bluff ou vérité ? En tout cas une chose est sûre, la présence d’enfants parmi les otages n’est pas aisée à gérer. Et on ne comprend d’ailleurs pas pourquoi les ravisseurs ne les ont toujours pas libérés ; peut-être espèrent-ils faire ainsi fléchir rapidement la France et les deux autres pays concernés par le problème, à savoir le Nigéria et le Cameroun.

La diplomatie française se trouve confrontée dans cette affaire à un véritable casse-tête. Au moment où elle affiche son intransigeance face aux terroristes par une intervention militaire au Mali, on se demande quel traitement elle va réserver au cas des Français retenus au Nigeria. Ce d’autant que la situation est rendue complexe par le drame des enfants pris dans cet engrenage infernal. Ici, le principe selon lequel on ne négocie pas avec les terroristes, tombe à l’eau. Il est impératif d’agir pour que ces gamins restent le moins longtemps possible entre les griffes de terroristes fous. A défaut d’avoir pu libérer les otages par une opération armée, la France devra donc convaincre le Nigéria et le Cameroun de céder, à titre exceptionnel, aux revendications des terroristes. Car, malheureusement, ce sont eux les plus forts dans ce bras de fer.

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