Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Autres articles


Comment

Politique

Vers la reprise de l ’ élection du Maire de Bobo-Dioulasso
Publié le lundi 18 mars 2013   |  Agence de Presse Africaine


Le
© aOuaga.com par AO
Le Burkina Faso vote aux législatives et municipales.
Dimanche 02 décembre 2012. Une vue des bureaux de vote.


 Vos outils




Ouagadougou (Burkina Faso) - Le commissaire du gouvernement burkinabè estime qu’il faut annuler l’élection du maire central de Bobo-Dioulasso, la deuxième capitale du Burkina Faso, et ‘’reprendre le scrutin conformément aux textes’’, a-t-on appris lundi, à l’issue d’une audience suite au recours déposé par des partis politiques d’opposition.

En effet, un collectif de six partis politiques ayant boycotté l'élection du maire de Bobo et de ses adjoints, le 9 mars dernier, avait déposé un recours en annulation de ladite élection.

Lors de l'audience tenue à cet effet, le commissaire du gouvernement burkinabè a estimé qu'il faut annuler le scrutin et le reprendre, ‘'conformément aux textes''.

Les avocats de la partie civile ont soutenu que l'élection du maire de Bobo, Salia Sanou, était irrégulière, à cause notamment du non-respect du guide de procédures.

Selon ce guide, dans les communes à statut particulier telles que Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, l'élection des maires d'arrondissements précède celle du maire de la commune.

Les avocats de la défense ont affirmé, eux, que la requête était irrecevable, du fait de l'absence de mention des domiciles des requérants.

Prenant ensuite la parole, le commissaire du gouvernement près le tribunal administratif (équivalent de procureur dans les juridictions administratives), a jugé que la requête était fondée.

Il a soutenu que les raisons avancées par le Haut-commissaire pour déroger aux prescriptions du guide, n'étaient pas valables.

Le Haut-commissaire, faisant référence à des manifestations de militants du parti au pouvoir, avait justifié l'inversion de la procédure par le fait que des menaces de mort risquaient de troubler l'ordre public.

Le commissaire du gouvernement a précisé que l'administration n'avait pas pu démontrer qu'en inversant la procédure, les risques pourraient être évités.

Ainsi, il a rappelé que, bien que le guide n'ait pas une valeur juridique, cette mesure discriminatoire (par rapport à la commune de Ouagadougou) ne pouvait se justifier que par l'intérêt général, lequel intérêt ne se trouvant pas remis en cause.

Les 59 conseillers municipaux de six partis politiques qui avaient boycotté le vote du maire central le 9 mars dernier, ont participé aux élections des Maires d'arrondissements qu'ils trouvent régulières.

ALK/cat

 Commentaires