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Le Pays N° 5317 du 15/3/2013

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Débat sur l’article 37
Publié le vendredi 15 mars 2013   |  Le Pays




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eci est une mise au point du Mouvement populaire des jeunes, sur le débat actuel autour de l’article 37 de la constitution.

Si après une déclaration, une conférence de presse et une interview sur les questions non consensuelles du CCRP et notamment l’article 37, nous revenons encore sur le sujet, ce n’est pas pour le plaisir d’alimenter indéfiniment la polémique, mais, c’est plutôt parce que tel qu’il nous a été donné de voir à travers la récente sortie médiatique (déclaration parue dans le journal Le Quotidien N° 707 du 1er /03/2013, dans L’Observateur Paalga N° 8325 du 04/03/2013 et dans les éditions Le Pays N° 5309 du 04/03/2013) de l’UNIR /PS, nous estimons avoir été mal compris. Disons le tout de go :

le MPJ n’est pas un mouvement politique,
le MPJ ne défend aucune opinion partisane en dehors de ce que le peuple burkinabè peut vouloir,
le MPJ est une Organisation de la société civile soucieuse de l’aspiration commune des citoyens burkinabè dans leur ensemble et nous demeurons dans cette vision avec détermination et abnégation. Pour autant, en temps qu’organisation de la société civile, le MPJ se donne le devoir de tirer la sonnette d’alarme sur certaines questions de grande importance concernant la démocratie et le bien-être social des Burkinabè. C’est donc dans cette conviction que nous réaffirmons notre position sur les questions non consensuelles du CCRP, en particulier l’article 37. En rappel, le principe du CCRP supposait que les questions non consensuelles restaient en l’état. Mais le MPJ juge que taire une question aussi importante et si sensible qui divise aussi bien toute la classe politique que le peuple burkinabè dans son ensemble serait annonciateur d’une catastrophe nationale qu’il faudrait pourtant prévenir immédiatement, en laissant le peuple assumer sa souveraineté. D’où notre idée du référendum qui n’est en aucun cas une idée imposée par une quelconque personnalité que ce soit, comme veut le faire croire Me Sankara. Où est donc la liberté d’opinion ?

Qu’en est-il de la position exacte du MPJ ?

Le MPJ se veut une force de propositions, de réflexions et de contributions à l’édification d’un Etat véritablement démocratique et prospère. Notre sortie n’appelle pas à un débat mais, c’est une réalité. Et étant dans un Etat de droit, nous avons le droit de nous prononcer sur toutes les questions d’intérêt général concernant la vie du pays. Il faudrait que Maître Benewendé et Zéphirin Diabré évitent tout amalgame en nous confondant à un parti politique parce qu’il s’agit de l’avenir de la jeunesse qui est engagé. Soyons objectif dans les messages qu’on livre parce que le calcul politique ne rime pas avec la vision de la société civile. Pendant que nous sommes en train de vouloir clarifier le jeu démocratique, certains veulent à tout prix l’assombrir. Du moment où le sujet est parti des réformes politiques et qu’il n’y a pas eu de consensus, on fait quoi ? Il est si profond et fondamental qu’il n’y a pas une autre voie mieux que le référendum ; à moins que l’on veuille priver les citoyens burkinabè de leur droit. Sinon, aucune autre proposition, qu’elle soit de l’intérieur ou de l’extérieur, ne peut nous démontrer le contraire. Le référendum pour nous, c’est donner la chance à chaque citoyen burkinabè (le peuple souverain) de s’exprimer directement sur la question. Ceci dit, que les partisans du « NON » ou du « OUI » aient l’amabilité, le courage et le respect des règles démocratiques afin d’aller convaincre les électeurs sur leur choix. Nous soutenons que le référendum que nous proposons ne va pas déterminer un simple changement de pouvoir ou une simple alternance ponctuelle mais va plutôt déterminer l’avenir de la démocratie au Burkina Faso. Pour terminer et tout en espérant que nous nous sommes fait comprendre, notre position et notre indépendance d’opinion, nous invitons Me Sankara et tout autre personne sur un autre sujet à débattre, non moins démocratiquement important : la nécessité ou pas d’un référendum sur les candidatures indépendantes aux législatives et municipales.


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