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Sidwaya N° 7376 du 15/3/2013

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Deuxième rapport de l’itie / Burkina Faso Plus de 22 milliards de F CFA de recette minière en 2010
Publié le vendredi 15 mars 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Le secrétariat permanent de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE)


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Le secrétariat permanent de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a organisé, le jeudi 14 mars 2013 à Ouagadougou, un atelier sur son deuxième rapport 2010. L’objectif est de faire connaître ledit document à une large frange de la population et de vulgariser le contenu notamment, les paiements de taxes et impôts sur la production minière.

L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) vise à renforcer dans les pays riches en ressources pétrolières, gazières et minières, la gestion et l’utilisation efficiente des revenus issus de leurs productions. L’atelier du jeudi 14 mars 2013 sur le rapport de 2010 de l’organisation a été une occasion pour le secrétaire général du ministère en charge des finances, Tibila Kaboré, de rappeler que depuis le 27 février 2013, le Burkina Faso est déclaré pays conforme par le conseil d’administration de l’ITIE international. Cette rencontre de présentation du contenu du deuxième rapport de l’ITIE Burkina Faso a pour objectif d’informer et de sensibiliser les sociétés minières, l’administration publique, les élus nationaux et la société civile sur les recettes perçues des sociétés minières par le gouvernement en 2010. Elle va par ailleurs permettre de faire ressortir les incidences des mines sur le budget de l’Etat et favoriser la transparence dans l’utilisation des recettes provenant de l’exploitation minière. Selon les données fournies par les services publics, les paiements faits à l’Etat par les entreprises minières s’élèvent à plus de 22 milliards de F CFA. Pour le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Tibila Kaboré, l’ITIE est un mécanisme de coopération entre le gouvernement, les entreprises extractives et les organisations de la société civile. « L’ITIE a pour objectif d’accroître la transparence des pratiques budgétaires de l’Etat et de réduire les effets potentiellement négatifs d’une mauvaise gestion des recettes, afin que ces dernières deviennent le moteur d’une croissance économique à long terme et contribuent au développement durable et à la réduction de la pauvreté », a-t-il rappelé. Pour lui, le développement accéléré des industries extractives constitue un pôle de croissance et de compétitivité au niveau national. « Le secteur minier constitue une source d’espoir pour l’ensemble des populations burkinabè. Son exploitation génère des milliers d’emplois au Burkina Faso », a poursuivi M. Kaboré. Le secrétaire général a relevé que dans de nombreux pays, les recettes provenant de la production pétrolière, minière et gazière s’associent le plus souvent à des conflits parfois armés, à la corruption et une aggravation de la pauvreté. Ce paradoxe s’explique, de son avis, par le manque de transparence et le non respect du principe de « l’obligation de rendre compte » des paiements effectués par les entreprises extractives aux gouvernements. « En s’engageant dans le processus ITIE, l’objectif visé par le gouvernement burkinabè est de garantir, au-delà d’une plus grande transparence de la gestion des ressources minières du pays, une meilleure communication entre les différents intervenants », a-t-il confié. Pour sa part, le secrétaire permanent de l’ITIE/Burkina Faso, Dakar Djiri, a ajouté que la conformité aux normes ITIE permet d’attirer des investisseurs. « Le Burkina Faso est conforme à l’ITIE signifie que les ressources minières sont gérées dans la transparence et les informations relatives à la gestion sont connues de tous », s’est-il réjoui. Toute chose qui favorise la paix, la quiétude, condition sine qua non au développement socioéconomique et politique.

Adama SEDGO

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