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Grippe aviaire : Bouaké devenu une zone de surveillance
Publié le samedi 6 juin 2015  |  AIB
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© RFI par DR
Un élevage de poulets.




Bouaké - La ville de Bouaké est devenue une zone de surveillance vétérinaire et épidémiologique, en raison de l’apparition d’un foyer de cas suspects de grippe aviaire, ont annoncé, jeudi, les autorités locales, invitant les populations en particulier les éleveurs et revendeurs de volailles à la vigilance.

L’information livrée lors d’une réunion d’information et de sensibilisation initiée par le préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké, Aka Konin, fait état de la mort de 81 canards sur 84 tombés malades, le premier avril, dans une basse-cour de 138 volailles de différentes espèces au quartier Kôkô.

Les analyses des échantillons effectuées au laboratoire de Bingerville ont donné des résultats positifs, mais ils doivent être confirmés auprès d’un laboratoire de référence tel que celui de Padou en Italie, a indiqué le directeur régional des ressources animales et halieutiques de Gbêkê et Hambol, docteur N’Dri Yao.

"Pour l’heure ça ne reste qu’une suspicion", a souligné son collaborateur, le chef de service vétérinaire de la direction régionale, docteur Ouattara Max, annonçant différentes mesures de prévention notamment, la limitation des mouvements de volailles, le renforcement de la surveillance dans les marchés de volailles et l’alerte précoce des services vétérinaires en cas de mortalité importante de volaille.

Docteur Ouattara a fait savoir que son service est en train d’identifier les élevages à risque pour y mener une inspection clinique et renforcer la surveillance, puis consolider les mesures de biosécurité dans les fermes modernes à travers l’information et la sensibilisation.

A en croire le directeur régional des ressources animales et halieutiques de Gbêkê et Hambol et son collaborateur, à part le foyer de Kôko, il n’y a pas encore eu de cas avérés de mortalité suspecte de volailles dans la localité. L’éleveur leur aurait fait savoir que la maladie est partie du marché de volaille parce qu’il y avait acheté, la semaine ayant précédé la mort de ses volailles, des dindons pour pouvoir satisfaire à une commande qu’il avait reçue.

"Il y a un cas suspect chez nous ici, il faut que nous fassions attention", a prévenu le préfet de la région de Gbêkê, insistant sur la vigilance, le renforcement de la surveillance vétérinaire et épidémiologique ainsi que l’application stricte des mesures d’interdiction d’importation de volailles du Burkina où des foyers de grippe aviaire ont été découverts, il y a quelques mois.

La grippe aviaire est une maladie aux effets économiques catastrophiques pour les éleveurs, causant entre 98 et 100% de mortalité. Elle peut être transmise à l’homme par contact avec les volailles mortes ou malades. La maladie se caractérise notamment par la mort brusque d’animaux, l’écoulement dans les muqueuses. Chez l’homme, elle entraîne la fièvre, les maux de tête, l’éternuement, l’écoulement nasal.
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