Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Le gouvernement burkinabè durcit le ton face à des populations opposées à une exploitation minière
Publié le samedi 6 juin 2015  |  AIB
Gouvernement
© aOuaga.com par G.S
Gouvernement de transition : premier Conseil des ministres de prise de contact
Lundi 24 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les membres du gouvernement de transition se sont retrouvés, au lendemain de leur nomination, pour le premier Conseil des ministres de prise de contact. Photo : Boubacar Bâ, ministre des Mines et de l’Energie




OUAGADOUGOU-Le gouvernement burkinabè a durcit jeudi, le ton face aux populations de Namissiguima (Nord), opposées à une exploitation aurifère industrielle qui mettrait, selon elles, en péril leur lieu de culte.

«Le gouvernement réaffirme sa détermination à faire respecter la loi et l’autorité de l’Etat partout où besoin sera», a déclaré jeudi, le ministre en charge des Mines Boubakar Ba, lors d’une conférence de presse.

«Nous sommes dans un Etat de droit, donc notre mission est de garantir les investissements du pays», a-t-il poursuivi.

Cette intervention du gouvernement intervient une semaine, après la marche de protestation illégale organisée par des populations de Namissiguina, opposées à la reprise des travaux de la société minière ‘’True Gold’’, et qui a occasionné sept blessés.

En janvier 2014, ces mêmes populations avaient incendié des équipements de True Gold, d’une valeur de près de trois milliards de FCFA, suspectant la société minière de vouloir envahir Ramatoulaye, un très haut lieu de l’Islam au Burkina Faso.

«Il serait utopique de penser qu’on peut dégager True Gold. Ils ont acquis un permis d’exploitation dans les règles et ils ont le droit de faire des investissements en toute sécurité», a martelé Boubakar Ba.

Selon le ministre, des garanties ont été données à nouveau le 26 février 2015 au Cheik Aboubacar Maïga II, que ni le village de Ramatoulaye, ni la mosquée ou encore les tombes des Cheiks ne seront touchés du fait de l’exploitation minière.

Quatrième pays producteur d’or d’Afrique, le Burkina Faso connait ces dernières années un boom minier à la faveur d’un code minier favorable aux investisseurs adopté en 2003 et dont une relecture est en cours.



bpr/taa
Commentaires