Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 717 du 15/3/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Société

Recrutement des enseignants avec le niveau bac : La mesure entre en vigueur en 2014
Publié le vendredi 15 mars 2013   |  Le Quotidien




 Vos outils




« L’éduction au Burkina Faso, entre statu quo et rupture : nouvelles interpellations et inquiétudes ». C’est sur ce thème que se tient un atelier de réflexion qui réunit, du 13 au 15 mars 2013, à l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Loumbila. Pour l’occasion, la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly, a rencontré, le jeudi 14 mars dernier, les différents acteurs intervenant dans le secteur avec qui, elle a eu des échanges.
Le système éducatif burkinabè fait face depuis quelques années à de nombreux défis qui ont principalement pour noms la réforme du système éducatif issus des recommandations des assises nationales sur l’éducation en 2012, l’adoption du Plan décennal de développement du secteur éducatif de base (PDSEB) lors du conseil des ministres du 1er août 2012. C’est ainsi que le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) a initié du 13 au 15 mars 2013, à l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Loumbila un atelier de réflexions sur le thème : « L’éduction au Burkina Faso, entre statu quo et rupture : nouvelles interpellations et inquiétudes.» Un thème qui, de l’avis du premier responsable du département, Koumba Boly, ‘’interpelle le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation à ne pas dormir sur ses lauriers face aux différents défis’’. Aussi, cette rencontre a pour objectif de permettre à chacun des 73 participants issus des directions générales et centrales, des partenaires syndicaux, des directions régionales et déconcentrées de s’approprier le contenu de l’étude sur l’éducation au Burkina Faso en termes de statu quo, de rupture, de nouvelles interpellations et d’inquiétudes en vue d’avoir une bonne connaissance des recommandations de l’étude ; et de leur permettre d’une part de dégager les obstacles relatifs à la rupture et d’émettre des propositions visant sa réalisation en l’accompagnant d’un calendrier de mise en œuvre des recommandations et d’autre part de proposer des réponses ou solutions aux inquiétudes soulevées par l’étude en relation avec les attributions des structures.
Les participants ont émis aux premiers responsables du MENA le souhait que les profils d’enseignants capables ‘’ d’enseigner du préscolaire jusqu’au post-primaire’’ soient vite trouvés et que soit mis en place une structure chargée de la mise en œuvre de la réforme du système éducatif. Des propositions que la ministre Koumba Boly a jugées pertinentes au regard de leur apport puisque permettant à l’Etat burkinabè de faire des économies aussi bien sur le nombre des enseignants, le coût de l’enseignement et les infrastructures. Elle a aussi rassuré ces derniers que les résultats de leurs réflexions seront examinés en vue de leur prise en compte.
Au sujet du relèvement du niveau de recrutement des enseignants, la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a annoncé que la mesure rentrera en vigueur à partir de l’année prochaine : « Nous sommes déjà en train de construire les curriculums. Ce qui est fondamental pour nous, ce ne sont pas les deux ans, mais le nouveau contenu que nous sommes en train de préparer pour sortir de nouveaux profils d’enseignants et d’enseignantes. Nous sommes en train de finaliser les curriculums et il y a d’ailleurs déjà eu une pré-validation de ce rapport. A partir de l’année prochaine dans les ENEP, les gens vont commencer à mettre en œuvre cette dynamique ». Pour ce qui du sort réservé aux anciens, Koumba Boly a laissé entendre qu’il y a une stratégie de formation en cours, à savoir les conférences pédagogiques, le personnel d’encadrement afin de former les enseignants et enseignantes en vue de relever leur niveau. « C’est le lieu de demander à ces derniers de continuer leur autoformation. Le gouvernement va pouvoir leur donner des espaces de formation, des outils et des méthodes. Mais la meilleure façon de se former, c’est d’apprendre soi-même », a-t-elle lancé à l’endroit des enseignants. Toutefois a-t-elle prévenu, ‘’s’auto former ne veut pas dire déserter les classes’’ .
Par Philippe Bouélé BATIONO

 Commentaires