Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Salam Sawadogo à propos du nouveau code électoral : « cette loi est divisionniste, partiale et même dictatoriale »
Publié le jeudi 4 juin 2015  |  Le Pays
Nouveau
© Autre presse par DR
Nouveau code électoral du Burkina : trois partis politiques affichent leur rejet




La famille des Organisations de la société civile du Burkina vient de s’agrandir avec la naissance de l’Action de la jeunesse africaine pour la nouvelle donne (AJAD). Les responsables de ce mouvement ont animé une conférence de presse dans la matinée du 2 juin 2015 à l’hôtel des Palmiers à Ouagadougou. Etaient au menu des échanges la présentation du dernier, né et les questions brûlantes de la situation socio-politique nationale.

« Ce que je dis n’engage que moi. Cette loi est divisionniste, partiale et même dictatoriale. Votez une loi qui divisera le Burkina Faso, puisqu’il est déjà divisé, est pire que commanditer un crime. Le Burkina Faso n’a pas besoin de cette situation parce que nous connaissons ce que la division a engendré dans d’autres pays, notamment en Côte d’Ivoire, au Burundi, au Rwanda, en Afrique du Sud », ainsi s’exprimait Salam Sawadogo, porte-parole de l’Action de la jeunesse africaine pour la nouvelle donne (AJAD), à propos du nouveau Code électoral qui fait des gorges chaudes. C’était au cours d’une conférence de presse que les membres de l’AJAD ont animée le 2 juin dernier, pour lancer officiellement les activités du dernier-né de la famille des OSC au Burkina. Au cours de cette rencontre avec les Hommes de médias, M. Sawadogo a émis le souhait de voir le nouveau Code électoral révisé ou retiré afin de permettre, a-t-il soutenu, à tous les Burkinabè de se présenter aux échéances électorales à venir. A son avis, c’est ce qui permettra au peuple burkinabè de choisir librement ceux qui peuvent diriger et faire émerger le pays. « Je souhaite que cette loi soit révisée pour que tous les bords politiques puissent avoir leur mot à dire et là, la démocratie burkinabè fera un pas de plus», a-t-il indiqué.

La vision de l’AJAD

Présentant l’AJAD, le président de séance, Simon Coulibaly, a révélé que le mouvement est né le 29 mars 2015. « La naissance de l’AJAD, qui regroupe plusieurs associations de jeunes Africains qui partagent le patriotisme panafricain est une réponse aux maux dont ils ont été et sont encore victimes », a-t-il soutenu, avant d’ajouter que ces déceptions caractérisées d’injustice et de frustrations tirent malheureusement leurs sources des dirigeants africains et du diktat extérieur. Pour changer la donne, les membres de l’AJAD se sont fixé pour missions d’unir la jeunesse africaine, de lutter pour la promotion des services sociaux de base en Afrique, de lutter contre le réchauffement climatique, d’amener les jeunes à occuper des postes de responsabilité au sein de l’Etat, etc. Un idéal qui était défendu, à leur avis, par des éminents panafricanistes comme Thomas Sankara, Nelson Mandela, Mouammar Kadhafi, Koffi Annan, Kwamé N’Krumah, et Patrice Lumumba. A la question de savoir si l’AJAD ne roulait pas pour un parti politique, les membres ont répondu par la négative et ont insisté que leur mouvement vit de leurs cotisations. Ils ont souligné que leur mouvement est représenté au Burkina Faso, au Niger, en Côte d’Ivoire, au Mali et en Guinée-Conakry.

Mamouda TANKOANO
Commentaires