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Interpellation de Pascal Zaida à Bobo-Dioulasso : « C’est la preuve que les autorités de la Transition sont allergiques à toute critique », Frédéric Zoungrana
Publié le jeudi 4 juin 2015  |  Le Quotidien
Pascal
© RTB par DR
Pascal Zaïda, secrétaire exécutif national du Mouvement populaire des jeunes (MPJ)




La Coalition des OSC anti-exclusion a animé une conférence de presse, le mercredi 3 juin 2015, afin d’expliquer les raisons de l’interpellation de Pascal Zaïda, coordonnateur national de la Coordination nationale pour une Transition réussie (CNTR), une OSC membre de la coalition. Selon l’intéressé en question, il a été interpellé par la police nationale à Bobo Dioulasso, suite à une plainte du MATDS pour troubles à l’ordre public et incitation à la révolte contre l’autorité.
« Conformément à son programme d’activités, la coalition anti-exclusion devrait tenir une assemblée générale, le dimanche 31 mai 2015, à Bobo Dioulasso. Ainsi une délégation des leaders des OSC membres de la coalition s’était rendue dans ladite localité, le 30 mai 2015. Pascal Zaïda, coordonnateur national de la coordination nationale pour une transition réussie (CNTR), a été interpellé le même jour par les forces de sécurité, en l’occurrence la police nationale », a expliqué le coordonnateur du mouvement Soyons sérieux, Frédéric Zoungrana. C’est à ce sujet que la coalition anti-exclusion a convié les hommes de média à une conférence de presse, le mercredi 3 juin 2015, afin de donner de plus amples précisions. Selon Frédéric Zoungrana, l’un des animateurs de la conférence, sans donner les raisons de l’interpellation de Pascal Zaida, la police a posé des exigences pour sa libération que sont, l’annulation de l’assemblée générale et le retour immédiat des autres camarades sur Ouagadougou. Après donc 3 jours d’audition, Pascal Zaïda a été relaxé. Il affirme n’ayant pas su lui-même pourquoi il a été interpellé jusqu’à ce qu’on lui remette le procès verbal de son audition. « C’est le lundi soir qu’on m’a remis le procès verbal et c’est là que j’ai vu une plainte du MATDS contre Zaïda Pascal pour trouble à l’ordre public et incitation à la révolte contre l’autorité », a-t-il expliqué. Nonobstant sa libération, les membres de la coalition dénoncent vigoureusement cet usage malveillant des forces de sécurité avec pour seul but d’empêcher des Organisations de la société civile de jouer pleinement leur rôle d’éveil des consciences des populations sous la Transition. Pour la coalition, en plus d’être des tentatives d’intimidation à même de dissuader la coalition ou d’autres organisations de participer au débat politique, cette arrestation est une véritable confiscation de la liberté d’expression et de manifester. « Elle est la preuve tangible que les autorités de la Transition sont foncièrement allergiques à toute critique, à toute concertation fussent-elles objectives et constructives », a laissé entendre Frédéric Zoungrana du Mouvement Soyons sérieux. Pour les OSC membres de la coalition, les autorités sont des partisans de la pensée unique, elles sont les promotrices de la théorie du deux poids deux mesures. Car, les organisations de la société civile sont traitées de façon inéquitable, injuste et partiale. Ainsi, la coalition a saisi l’occasion pour condamner fermement de telles mesures des autorités, notamment du ministère en charge de la Sécurité tendant à priver de façon arbitraire et abusive la liberté d’aller et de venir des citoyens burkinabè ayant des vues différentes des leurs. Elle invite la communauté internationale à redoubler d’effort et de vigilance sur le respect des textes fondamentaux et des principes démocratiques par les autorités de la Transition. Aux organisations intervenant dans le domaine des droits de l’homme, la coalition les exhorte à être plus regardantes sur le respect de ces droits. Par ailleurs, elle informe l’opinion nationale et internationale que le sit-in à la SONABEL est suspendu, mais si la situation ne s’améliore pas comme promis par le gouvernement, il aura bel et bien lieu. Mais son assemblée générale à Koudougou et le sit-in devant le CNT, sont maintenus1

Par MGT
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